Helvetia: hausse des primes dans la prévoyance professionnelle

Communiqué, Helvetia

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Les primes périodiques ont progressé de 4% à 1,3 milliard de francs, tandis que les primes uniques ont elles aussi affiché une progression, soit de 0,9% à 1,355 milliard.

Helvetia a renoué avec la croissance dans la prévoyance professionnelle (LPP) l’an passé. Après un repli en 2017, le volume des primes brutes engrangé de cette activité par l’assureur st-gallois a augmenté de 2% en l’espace de douze mois à 2,6 milliards de francs.

Les primes périodiques ont progressé de 4% à 1,3 milliard de francs, tandis que les primes uniques ont elles aussi affiché une progression, soit de 0,9% à 1,355 milliard, précise jeudi Helvetia. Dans les affaires rattachées à la quote-part minimum, un apport de 517,2 millions a été enregistré pour les prestations assurées, ce qui correspond à versement de 90,5%. Le résultat d’exploitation s’est une nouvelle fois replié de 6%, à 54,1 millions.

En ce qui concerne les affaires non rattachées à la quote-part minimum, le taux de distribution s’est inscrit à 92,8%. Selon les dispositions réglementaires, au minimum 90% des recettes brutes (quote-part minimum) sont à affecter au profit des preneurs d’assurance.

Les charges d’exploitation ont augmenté de 4% à 103,4 millions de francs. Le nombre d’assurés a crû de 4% à 234’599. En parallèle, le nombre de contrats collectifs est demeuré stable à 17’498.

Concernant la souscription de contrats d’assurance complète, Helvetia continue d’appliquer une politique de souscription restrictive, l’assureur jugeant les conditions cadres de la LPP, le taux de conversion des avoirs étant estimé «beaucoup trop élevé pour le régime obligatoire LPP».

«Du fait de ces conditions cadres, la distribution injuste et étrangère au système pratiquée à l’encontre des assurés actifs et pour les bénéficiaires de rente, reste élevée», dénonce Helvetia. Plus de 160 millions de francs ont ainsi été distribués l’année dernière, calcule l’assureur.

Et Helvetia d’insister en faveur d’une réforme «impérative et urgente» du deuxième pilier, avec à la clef un abaissement du taux de conversion minimal LPP.

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