Goldman Sachs Bank compte doubler ses revenus dans la gestion de fortune d’ici 2024 en Suisse. Les effectifs de la banque américaine, basés à Zurich et Genève, devraient aussi croître.

«Notre priorité est la croissance organique, mais nous n’excluons pas les acquisitions», a assuré Dominique Wohnlich, directeur de Goldman Sachs Bank en Suisse, dans un entretien à l’Agefi paru vendredi. Il a pour objectif de doubler en cinq ans les revenus de l’établissement dans la gestion de fortune. S’il ne donne pas de chiffres, il déclare que «l’année 2020 a été excellente avec une croissance à deux chiffres».

Goldman Sachs dispose d’une «marge de progression considérable dans la gestion de fortune, en particulier en Europe où notre part de marché avoisine 1%, contre 7% aux Etats-Unis».

Au niveau européen, Goldman Sachs prévoit d’accroître de 50% en trois ans le nombre de collaborateurs en contact avec la clientèle dans la gestion de fortune. «La croissance de nos effectifs sera aussi rapide en Suisse que dans les autres pays européens». Actuellement, environ 100 personnes sont réparties entre Zurich et Genève. Une vingtaine travaillent dans le bureau du bout du lac, où «nous prévoyons une croissance particulièrement rapide», selon le CEO.

Le bureau genevois «est particulièrement actif avec la clientèle basée dans le bassin lémanique, en plus d’être traditionnellement très impliqué dans les marchés du Moyen- Orient».

La plupart des clients «sont des entrepreneurs à succès (en particulier ceux qui ont vendu leur entreprise), des grandes familles, des single family offices ainsi que des gestionnaires de hedge funds ou de fonds de private equity». Les fonds minimaux s’élèvent à 10 millions de dollars par client, contre 50 millions en moyenne mondiale.