L’assureur-vie Generali Suisse, filiale du géant italien Generali, a souffert l’année dernière de la mauvaise évolution des marchés financiers qui a pesé sur les rendements. Les primes encaissées ont cependant augmenté dans l’assurance-vie, de 2,9% à 1,08 milliard de francs.

Les nouvelles affaires ont reculé de 8%, mettant un terme à une tendance positive des années précédentes, indique jeudi la société basée à Adliswil. Pour le reste des activités, un recul de 3,9% à 754,5 millions de francs est à déplorer. Le rapport entre les encaissements et les dédommagements (ratio combiné) s’est détérioré de 3 points de pourcentage à 95% en raison d’une fréquence de sinistres plus élevée et des sinistres de «grande ampleur» dans l’assurance dommages.

Cité dans le communiqué, le directeur général Christoph Schmallenbach pointe du doigt «l’impact significatif» des «conditions difficiles sur les marchés financiers», du franc fort et de l’inflation. En termes de capitalisation, Generali Suisse présentait à fin décembre un quotient de solvabilité SST de 192,2%, contre 202,8% douze mois auparavant. Pour l’entité Generali Assurances Générales Suisse, cet indicateur s’élevait à 250,4% (249,7% précédemment). Chez Fortuna Compagnie d’Assurance de Protection Juridique, il a été nettement amélioré à 261,8% (178,3%).

Generali Suisse a présenté début 2022 une nouvelle stratégie sur cinq ans, visant à ancrer l’assureur comme «l’une des principales compagnies d’assurances pour les particuliers et les PME dans l’assurance de choses et la prévoyance privée». Afin d’atteindre cette cible, la société s’est réorganisée, plaçant à sa tête Christoph Schmallenbach en février de l’année dernière.

Generali Suisse revendique plus d’un million de clients. La société est intégrée à l’unité commerciale Dach, qui regroupe également les activités en Autriche et en Allemagne, totalisant 19,4 milliards d’euros de primes encaissées.