Credit Suisse: pour Urs Rohner, il n’y a pas eu de lutte de pouvoir

AWP

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Le président du conseil d’administration contredit ainsi les rumeurs à son sujet, après le départ du CEO Tidjane Thiam.

«Il n’y a jamais eu de lutte de pouvoir entre moi et Tidjane Thiam», a assuré le président de Credit Suisse, Urs Rohner, dans un entretien à la radio alémanique SRF. Le responsable du conseil d’administration contredit ainsi les rumeurs à son sujet, après le départ du directeur général de la banque suite à l’affaire des filatures.

«Il s’agit de la réputation de la société. La situation s’est aggravée ces dernières semaines, surtout après la découverte d’un deuxième cas de filature d’un membre de la direction», le responsable des ressources humaines Peter Goerke.

Le président de l’organe de surveillance a admis avoir constaté «que nous ne sortirions pas comme ça de cette affaire, à moins de procéder à un changement. C’est que Tidjane Thiam a aussi reconnu».

Urs Rohner a dit «ne pas exclure» que certains actionnaires se tournent contre lui, «ce qui est le droit» de chacun d’entre eux. Le président a cependant assuré dialoguer avec tous les actionnaires. «Beaucoup m’ont confirmé qu’ils allaient soutenir les choix du conseil d’administration», a-t-il ajouté.

D’importants actionnaires, dont Harris Associates et Silchester International Investors, avaient précédemment averti qu’ils exigeaient le soutien du conseil d’administration à M. Thiam.

Revenant sur la performance de CEO sortant, qui quittera Credit Suisse le 14 février après une ultime présentation des résultats annuels le jour précédent, M. Rohner a insisté que ce dernier était «l’architecte de la restructuration. Il a repositionnée Credit Suisse sur la voie de la rentabilité».

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