Commerzbank: résultats solides au premier trimestre

AWP

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«Avec un résultat en hausse de 12% sur un an, cela démontre que nous sommes capables de croître même en période de difficultés économiques», s’est félicitée la présidente du directoire, Bettina Orlopp.

Commerzbank, à la lutte contre une tentative rampante de prise de contrôle par l’italienne UniCredit, a fait état vendredi d’un bénéfice net part du groupe de 834 millions d’euros pour le premier trimestre, sa meilleure performance depuis 2011.

Avec un résultat en hausse de 12% sur un an, cela «démontre que nous sommes capables de croître même en période de difficultés économiques», s’est félicitée la présidente du directoire, Bettina Orlopp, dans un communiqué.

Ce résultat solide ouvre la voie à une assemblée générale décisive jeudi prochain, lors de laquelle la direction de Commerzbank tentera de rallier ses actionnaires autour de sa stratégie de maintien de l’indépendance du groupe

Les analystes sondés par Factset prévoyaient en moyenne un bénéfice de 728 millions d’euros de janvier à mars.

La deuxième banque allemande vise toujours pour 2025 un résultat net amélioré sur un an, d’environ 2,8 milliards d’euros avant charges de restructuration, et de 2,4 milliards après prise en compte de ces charges.

La banque en partie détenue par l’Etat après son sauvetage en 2008, a vu sa performance du trimestre tirée par ses produits, qui ont augmenté dans l’ensemble de 11,8% sur un an, à 3,07 milliards, alors que la hausse sensible des commissions a davantage que compensé le repli des produits nets d’intérêts.

Et malgré un environnement économique difficile, les provisions nettes pour risque de crédit sont restées à un niveau modéré, à 123 millions.

Les charges ont été globalement maitrisées: le ratio rapportant ces charges aux produits a été ramené à 56 %, soit en dessous de l’objectif annuel fixé à 57 %.

Une charge de restructuration de 40 millions d’euros a été enregistrée sur le trimestre au titre d’un plan visant la suppression de 3900 postes d’ici 2028.

Ce plan d’économies est destiné à affirmer l’indépendance de l’établissement au logo jaune au moment où l’italienne UniCredit, qui a reçu les autorisations pour monter à 29,9% du capital, est en embuscade pour la racheter.

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