Axa Suisse pénalisé par le coronavirus au premier semestre

AWP

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«L’évolution des affaires dans l’assurance dommages a été très positive au premier semestre, notamment grâce au recours au conseil par vidéo et par téléphone», a précisé Dominique Kasper.

L’assureur Axa Suisse a été lourdement affecté au premier semestre par les coûts liés au coronavirus, mais a malgré tout réussi à faire progresser les primes brutes, a-t-il annoncé jeudi.

Le bénéfice net a chuté de 62,4% à 140 millions de francs entre janvier et fin juin, principalement en raison de la volatilité sur les marchés financiers et d’une hausse des charges de sinistres, notamment dans les assurances voyages, protection juridique et épidémies, a précisé la filiale helvétique du groupe français dans un communiqué.

L’assureur a traité plus de 30’000 déclarations de sinistres liées au coronavirus, avec notamment la prise en charge des frais de vacances ou de rapatriement. Il a accordé des exonérations de loyers et des sursis de paiement aux locataires commerciaux impactés par le virus. Dans l’assurance épidémies, le société a proposé aux PME des solutions à l’amiable en dépit de l’exclusion formelle de couverture pour «éviter de longs différends juridiques».

Malgré ces difficultés, le total des primes brutes a augmenté de 1,8% à 4,29 milliards de francs, avec une hausse de 1,9% à 2,92 milliards dans l’assurance dommages. Ce segment d’activité a par contre vu son ratio combiné (rapport entre les primes et la charge de sinistres et les frais) se détériorer de 11,6 points de pourcentage à 101,0%, passant en zone déficitaire.

«L’évolution des affaires dans l’assurance dommages a été très positive au premier semestre, notamment grâce au recours au conseil par vidéo et par téléphone», a précisé le responsable de ce segment Dominique Kasper.

Dans les affaires vie collective, les primes brutes ont crû de 5,7% à 934 millions, grâce à la «la réorientation stratégique réussie vers les solutions LPP semi-autonomes». Elles ont par contre reculé de 6,3% à 441 millions dans l’activité vie individuelle.

L’offre de prévoyance santé a quant à elle vu ses recettes de primes doubler sur un an à 18 millions de francs.

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