La caisse maladie Assura a dégagé l’an dernier un bénéfice net multiplié par près de deux à 12,4 millions de francs. Corrigé du jeu des provisions pour excédents, le gain a toutefois été divisé par près de trois à 13,2 millions.

Si le groupe pulliéran avait au terme de 2020 préféré reverser à ses assurés une trentaine de millions plutôt que de renforcer ses réserves, il a l’an dernier dû puiser dans lesdites réserves, «les primes 2021 ne suffisant pas à couvrir la hausse des prestations de soins imputable à la COVID», explique le compte-rendu diffusé mercredi.

Le groupe n’en a pas moins continué à investir dans le renouvellement intégral de ses systèmes informatiques. La contribution au mécanisme de solidarité entre les différents assureurs-maladie helvétique s’est élevée à 954 millions, après 1,09 milliard en 2020.

Le ratio de couverture selon la loi fédérale sur l’assurance maladie (LAMal), après attribution de la provision pour excédent, s’est étiolé d’une vingtaine de points de pourcentage à 130%.

Les primes se sont contractées de 2,9% à 3,83 milliards, dont 3,47 milliards pour la seule assurance de base. Les prestations par contre ont enflé de 1,3% à 2,68 milliards, dont 2,41 milliards dans l’assurance de base. Le ratio combiné s’en est trouvé péjoré de 1,6 point de pourcentage à 101,9%.

La part des frais administratifs récurrents est demeurée stable à 4,4% de l’ensemble des primes collectées.

Les assemblées générales des diverses sociétés du groupe ont par ailleurs marqué le départ de l’administratrice Sandra Hauser et validé l’arrivée de Jeannine Pilloud et Kelly Richdale au conseil.