Aperture, la société de capital de croissance et de services marketing, et Impaakt, une plateforme d’intelligence collective fournissant des données d’impact, lancent aujourd’hui leur premier «Global Impact Report», un classement des entreprises ayant le plus d’impacts positifs et négatifs sur la planète.

Le rapport donne un aperçu de l’impact des entreprises sur un an, en utilisant Impaakt, une plateforme de données pour la finance durable. Impaakt s’appuie sur l’intelligence collective d’une communauté de plus de 50'000 membres qualifiés pour collecter des informations factuelles concernant l’impact des entreprises sur la planète et évaluer leur importance relative, en utilisant comme cadre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Cette méthode est fondée sur les opinions collectives de la communauté, qui sont non seulement fiables, mais aussi plus neutres et objectives que les méthodologies de tout fournisseur de notation individuel.

Au niveau macro, les résultats montrent que la plupart des entreprises ne font pas encore le nécessaire pour améliorer leur impact global. Parmi les entreprises évaluées, les contributions aux ODD des Nations Unies sont plus négatives que positives. La plupart des entreprises – quelle que soit la qualité de leurs produits – ont toujours une empreinte environnementale négative due à leurs activités. Néanmoins, bien qu’aucune entreprise n’ait un bilan exclusivement positif, il y en a quelques-unes qui ont un impact positif considérable tant sur la société que sur l’environnement.

Les entreprises d’énergie renouvelable sont en tête de liste. Comme on peut s’y attendre, ces entreprises obtiennent de bons résultats dans le classement, avec First Solar et Sunrun occupant les premières places. Cependant, des entreprises d’autres secteurs, aux noms peut-être moins évocateurs, figurent également dans le top 10, comme Mastercard, Schneider Electric et Moderna, le fabricant des vaccins COVID-19.

Les entreprises des secteurs du pétrole et du gaz, des mines et du tabac sont celles qui obtiennent les scores les plus négatifs, avec CNOOC, Vale et Saudi Aramco arrivant en fin de liste. Le rapport met également en lumière d’autres entreprises, telles que Apple et Nestlé, dont on pourrait supposer qu’elles obtiennent un score positif élevé, et révèle que, lorsque plusieurs facteurs sont pris en compte, le bilan est plus complexe.

«Nous pensons que ce rapport arrive à point nommé», explique Ben Robinson, cofondateur et PDG d’aperture. «Comme la Cop27 nous l’a montré, nous ne pouvons pas compter uniquement sur les gouvernements pour mener la lutte contre le changement climatique. En tant qu’individus – consommateurs, employés, investisseurs – nous devons également jouer un rôle en demandant des comptes aux entreprises. Ce rapport – et, par extension, la plateforme Impaakt – donne aux gens une vision simple et claire des entreprises qui ont un impact positif ou négatif sur notre planète, afin que nous puissions choisir de leur apporter notre soutien ou non.»

«De par sa nature même, la durabilité est un effort collectif», ont ajouté Bertrand Gacon & Sylvain Massot, cofondateurs d’Impaakt. «Les entreprises ne peuvent réaliser des progrès significatifs que si l’ensemble de leur écosystème est impliqué dans le processus. Ce rapport est l’occasion idéale de démontrer l’approche participative d’Impaakt, qui implique les parties prenantes qui comptent le plus (et qui ont une connaissance directe) dans l’ensemble du processus de durabilité. Il en résulte une évaluation d’impact plus significative et une gestion d’impact plus efficace.»