Allianz affiche son meilleur bénéfice net en 10 ans

AWP

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Pour l’exercice 2018, il propose de verser à ses actionnaires un dividende de 9 euros par titre, contre 8,00 euro en 2017.

Le géant allemand de l’assurance Allianz a dégagé en 2018 un bénéfice net en hausse de 9,7% sur un an à 7,46 milliards d’euros (8,5 milliards de francs), le meilleur en dix ans, grâce à de moindres remboursements liés aux catastrophes naturelles, a-t-il annoncé vendredi.

Les analystes interrogés par Factset tablaient sur un bénéfice de 7,7 milliards d’euros. Le bénéfice d’exploitation de 11,5 milliards d’euros est lui conforme aux attentes, et l’assureur table pour 2019 sur une performance opérationnelle du même niveau, à plus ou moins 500 millions d’euros près, sauf évènements imprévus, a-t-il précisé.

Pour l’exercice 2018, il propose de verser à ses actionnaires un dividende de 9 euros par titre, contre 8,00 euro en 2017.

Le groupe a par ailleurs annoncé jeudi soir qu’il allait lancer cette année un programme de rachat d’actions à hauteur d’1,5 milliard d’euros qui s’étalera de mars à décembre.

Il fait suite à un précédent programme en 2018 d’un montant de 3 milliards d’euros, les actions ramassées ayant vocation à être supprimées, permettant de soutenir le cours de Bourse.

Côté opérationnel, le chiffre d’affaires a progressé l’an dernier de 3,6% à 130,6 milliards d’euros, mieux qu’escompté et en ayant été tiré par toutes les divisions avec l’assurance dommage, l’assurance vie et santé et la gestion d’actifs.

L’amélioration du résultat opérationnel doit surtout à la branche dommages, avec une contribution de 5,7 milliards d’euros, en hausse de 13%, en raison de moindres remboursements liés aux catastrophes naturelles.

L’an dernier, il a dû couvrir les frais de sinistres liés notamment aux tornades ayant parcouru en juillet l’État de l’Iowa, aux États-Unis, mais rien de comparable avec l’année 2017 marquée par les feux de forêts en Californie, les ouragans Harvey, Irma et Maria et diverses tempêtes en Europe.

Ainsi, le ratio combiné de la branche dommages, un indicateur clé qui rapporte frais de gestion et remboursements au montant des primes encaissées, s’établit à 94,0%, un point de mieux qu’en 2017.

Le seuil de 100% est celui à partir duquel un assureur commence à perdre de l’argent.

«Je suis très fier de la famille Allianz qui a obtenu ces résultats remarquables», avec «le bénéfice net le plus élevé de ces dix dernières années» et ce «malgré un environnement de marché très volatil, en particulier au quatrième trimestre», s’est félicité Oliver Bäte, PDG d’Allianz.

Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net de l’assureur s’est apprécié de 19% sur un an, à 1,7 milliard d’euros, un peu moins qu’attendu par Factset (1,76 milliard).

La stratégie du groupe, réaffirmée à l’automne dernier, consiste à simplifier ses opérations en mettant le cap sur la transformation numérique.

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