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Selon les évaluations annuelles de la Réserve fédérale, les groupes bancaires sont «bien placés pour faire face à une grave récession et pour rester au-dessus des exigences minimales en matière de fonds propres».

Les responsables de la Réserve fédérale étudient une proposition qui vise à modifier une règle introduite après la crise financière de 2008, une sorte de «filet de sécurité».

«Divers facteurs interviennent pour décider d’un taux, la décision de la BNS est l’un d’eux», commente UBS. Raiffeisen Suisse maintient pour sa part ses recommandations en vigueur depuis mai dernier.

Une nouvelle étude mandatée par Alpian et Proton révèle un écart marqué entre la confiance accordée aux services bancaires sécurisés et les habitudes numériques des consommateurs.

Pour les Verts, la réglementation est minimaliste alors que le PVL veut des règles mesurées. Pour le PLR et le Centre, les mesures vont dans la bonne direction.

Les mesures relèvent de trois axes prioritaires: renforcement du dispositif de prévention, renforcement du dispositif de liquidité et élargissement du dispositif de lutte contre les crises.

La Banque nationale suisse indique apporter son soutien également «en matière d’intervention précoce et de planification de la stabilisation, de l’assainissement et de la liquidation».

Les changements contribueront «de manière décisive à réduire la probabilité de survenance de crises et de liquidations sur la place bancaire suisse», estime le régulateur.

La troisième édition du Forum a mis en avant les bénéfices que peuvent obtenir les établissements capables de s’adapter rapidement aux attentes changeantes des clients.

L’Ombudsman des banques suisses fait état d’une augmentation de 15,4% sur un an à 270 cas. Ils concernaient en grande majorité (264 cas) le domaine «Compte, trafic des paiements, cartes».