Un recul des anticipations de baisse des taux imminent aux Etats-Unis et l’aggravation des tensions au Moyen-Orient ont fait augment la volatilité la semaine dernière. Mais l’élément le plus marquant a sans doute été la correction subie par certains géants de la technologie avant la publication des résultats du premier trimestre, attendus cette semaine. Si l’indice S&P 500 a chuté de 3% au cours de la semaine (en dollars), le Nasdaq a plongé de 5,5%. Comme la semaine précédente, une plus forte probabilité d’assouplissement monétaire en juin et une moindre dépendance à l’égard de la technologie ont permis au Stoxx Europe 600 de limiter ses pertes à 1,1% (en euros). Mais la hausse continue du dollar a ébranlé les indices des pays émergents et l’envolée récente des actions japonaises a subi un coup d’arrêt. Les rendements souverains ont progressé, le mouvement ayant été plus marqué en Europe qu’aux Etats-Unis. Les obligations d’entreprise ont souffert, les spreads s’élargissant parmi les obligations américaines de qualité inférieure. A l’instar d’autres devises asiatiques, le yen a encore perdu du terrain par rapport au dollar, ce qui a accru le risque d’une intervention des autorités. Les cours du pétrole ont baissé, les marchés relativisant le risque d’escalade au Moyen-Orient, tandis que l’or affichait une performance positive malgré la hausse des rendements des bons du Trésor américain.