L'économie allemande s'est contractée de 0,1% l'année dernière, en tenant compte des effets de calendrier. C'est décevant. A la suite de la révision des données, il apparaît que le déclin s'est accéléré au quatrième trimestre. Le principal frein a été le secteur manufacturier, et en particulier la production d'énergie, en raison de la fermeture de trois centrales nucléaires et de la réduction du nombre de centrales au charbon.

Le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance, non pas parce que les exportations ont augmenté, mais parce que les importations ont diminué encore plus fortement. Sans le commerce extérieur, le PIB allemand aurait en fait baissé de 0,9%.

Seule lueur d'espoir: le marché du travail est étonnamment robuste. L'emploi augmente et les salaires nets sont en forte croissance. Cela permet d'espérer que la consommation privée soutiendra à nouveau l'économie cette année.