La voie étroite du ralentissement en douceur

Eurizon

1 minute de lecture

La croissance ralentit mais demeure positive. L’inflation recule mais reste néanmoins nettement supérieure aux objectifs des banques centrales.

Au niveau macroéconomique, l’inflation diminue lentement et la croissance ralentit mais demeure positive.

Le recul de l’inflation résulte principalement de la baisse des prix de l'énergie, alors que dans les composantes sous-jacentes, les prix continuent d’augmenter plus fortement qu’avant la crise sanitaire. Par ailleurs, même si l’activité économique marque le pas, elle suffit à maintenir l’expansion du marché du travail.

Si la trajectoire baissière de l’inflation est de nature à rassurer les banques centrales, la lenteur de la baisse et la solidité de la croissance économique incitent encore à la prudence en matière de taux.

Sur le marché monétaire, le consensus hésite entre deux scénarios: une pause de la Fed jusqu’à la fin de l’année ou une ultime hausse de 25 points de base entre juin et juillet. Concernant la BCE, le marché monétaire anticipe deux hausses de 25 points de base en juin et juillet, suivies d’une pause d’observation.

Ces anticipations sont compatibles avec un ralentissement en douceur de l’économie et devront être confirmées à l’aune des prochaines statistiques en matière d'inflation et de croissance.

Actuellement, la Chine ne suscite que peu d’attention; la reprise de l’activité consécutif à l'abandon de la politique zéro-Covid se confirme, sans toutefois reproduire les excès observés aux Etats-Unis et dans la zone euro. C’est également le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, dont l’impact sur les prix de l'énergie s’est réduit depuis longtemps.

A lire aussi...