Hausse des rendements réels: implications pour les actions

Communiqué, Principal Asset Management

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A court terme, les investisseurs peuvent s’attendre à ce que les actions à dividendes et de valeur restent favorables.

La hausse des rendements réels atténue la performance relative des actions de croissance et de duration élevée (sensibles aux taux d’intérêt), alors que les actions à revenus et dividendes s’en sont mieux sorties. A court terme, les investisseurs peuvent s’attendre à ce que les actions à dividendes et de valeur restent favorables. Guettez l’apogée de la politique restrictive de la Fed, la détérioration des fondamentaux économiques et une plus grande faiblesse du dollar américain avant de vous axer à nouveau sur les actions de croissance à multiple plus élevé.

Pendant plusieurs années, les rendements réels négatifs ont soutenu les actifs à risque. L’environnement d’investissement d’aujourd’hui brosse un tableau très différent. Le rendement réel à 10 ans a en effet franchi récemment la barre des 1,7%, dépassant le rendement en dividendes du S&P 500.

La hausse des rendements réels est un phénomène classique des périodes de solide croissance économique. Toutefois, en 2022, la vague en zone positive peut être attribuée au resserrement des conditions financières, à la fois dû aux hausses de taux de la Réserve fédérale et au resserrement quantitatif, et à la robustesse du dollar américain.

Dans cet environnement économique difficile, les actions sans flux de revenus immédiats ont obtenu de moins bons résultats que leurs équivalents à dividende élevé, et les actions à duration élevée (sensibles aux taux d’intérêt) ont obtenu de moins bons résultats que les actions à faible duration. Les actions de valeur ont en effet une duration inférieure à celle des actions de croissance, et elles ont surperformé. Cela est en partie dû au fait que leurs versements de dividendes est plus élevé.

La hausse du rendement des bénéfices va de pair avec la surperformance des actions à faible duration. La hausse des rendements réels a cependant été si forte qu’elle est désormais déconnectée du rendement lié aux bénéfices du marché global et, par voie de conséquence, du ratio des actions à duration faible par rapport à celles à duration élevée. Donc la surperformance potentielle des actions à faible duration et des actions versant des dividendes dispose encore d’une bonne marge de progression à mesure qu’elles «rattrapent» les rendements réels élevés.

Pour les investisseurs, les actions de croissance (duration élevée, faible dividende) devraient rester sous pression jusqu’à ce que la croissance économique américaine montre des signes persistants de détérioration, que le dollar s’affaiblisse et que la Fed fasse une pause tant attendue. D’ici là, les actions de valeur devraient rester favorables.

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