USA: la perspective de baisse des taux source d’optimisme pour les entreprises

AWP

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Dans son «Livre beige», le Fed souligne que «les taux d’intérêt élevés limitent les ventes d’automobiles et les transactions immobilières».

La baisse des taux d’intérêt aux Etats-Unis, attendue dans les mois à venir et liée au ralentissement de l’inflation, est une «source d’optimisme» pour les entreprises du pays, malgré une activité économique stable, selon une enquête de la Fed publiée mercredi.

«La perspective d’une baisse des taux d’intérêt a été citée par de nombreux interlocuteurs dans différents secteurs comme une source d’optimisme», a relevé la banque centrale américaine (Fed) dans son «Livre beige».

Cette enquête a été réalisée auprès des entreprises et acteurs économiques, entre mi-décembre et début janvier.

«Les taux d’intérêt élevés limitent les ventes d’automobiles et les transactions immobilières», est-il ainsi précisé.

La Fed a signalé, lors de sa dernière réunion mi-décembre, envisager plusieurs baisses de ses taux en 2024. Ceux-ci se trouvent depuis juillet entre 5,25 et 5,50%, au plus haut en plus de 20 ans.

Car l’inflation semble sur la bonne voie pour retrouver en 2025 son niveau-cible de 2%.

Ainsi, parmi les 12 régions que compte le système de la Réserve fédérale, huit ont rapporté «des augmentations de prix légères ou modestes», ou «modérées», cinq ont relevé «que les hausses générales des prix s’étaient atténuées dans une certaine mesure par rapport à la période précédente».

Trois n’ont rapporté «aucun changement significatif».

«Les entreprises de la plupart des régions ont cité des exemples de prix des intrants stables ou en baisse, en particulier dans les secteurs de la fabrication et de la construction, et davantage de rabais chez les concessionnaires automobiles», détaille le «Beige book» de la Fed.

Le marché de l’emploi, lui, se rééquilibre après plus de deux ans de pénurie de main d’oeuvre, selon cette enquête: «presque toutes les régions» ont fait état de «nombre de candidats plus importants, des taux de rotation plus faibles, des embauches plus sélectives par les entreprises et un relâchement des pressions salariales».

Quant à l’activité économique, «la majorité des douze régions de la Réserve fédérale ont signalé peu ou pas de changement» depuis fin novembre, «trois ont signalé une croissance modeste et une, une baisse modérée».

En revanche, «une diminution de l’activité manufacturière» a été observée presque partout.

Et «les inquiétudes concernant le marché des bureaux, l’affaiblissement de la demande et le cycle politique de 2024 ont souvent été cités comme sources d’incertitude économique», avec cependant, des anticipations pour la croissance majoritairement positives, ou, au moins, meilleures que lors de la précédente enquête.

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