Novartis précise mardi son calendrier d’externalisation de sa filiale génériques et biosimilaires Sandoz, n’excluant cependant toujours pas une cession pure et simple de l’unité en cas d’offre suffisante. Les actionnaires seront invités à se prononcer sur le projet d’autonomisation à l’occasion d’une assemblée générale agendée le 15 septembre.

Le conseil d’administration a, dans l’intervalle, officiellement approuvé la séparation de Sandoz.

En cas d’approbation par les actionnaires, l’opération pourra survenir dès le début du quatrième trimestre. La multinationale pharmaceutique rappelle au détour de son compte-rendu à mi-parcours avoir l’intention d’inscrire sa filiale à la Bourse suisse, avec un programme de réplique («American depositary receipt») aux Etats-Unis.

La filiale doit sur l’ensemble de l’année afficher une croissance autour de 5%, sur la base des 9,25 milliards de chiffre d’affaires encaissés en 2022. L’excédent opérationnel de base risque par contre de s’étioler de plus de 10%, du fait des investissements nécessaires à son autonomisation.

Nonobstant un processus d’autonomisation désormais bien engagé pour Sandoz, Novartis ne bouderait pas une éventuelle offre de rachat sur sa filiale génériques et biosimilaires. Le directeur financier Harry Kirsch a ainsi assuré en conférence de presse que toute offre soumise serait prise en considération, déplorant au passage un environnement peu favorable aux transactions privées.

Le projet de base recueille pour l’heure de bons retours du côté des actionnaires. Novartis a d’ores et déjà prévu de confier à son actuelle division divers contrats de finition de produits au cours des prochaines années, avant de la laisser voler de ses propres ailes.