Le dollar reste en baisse après l’officialisation de l’accord USA-Chine

AWP

1 minute de lecture

Vers 21h, l’euro montait de 0,20% face au billet vert, à 1,1150 dollar.

Le dollar restait en baisse face aux principales devises mercredi après la signature d’un accord entre Washington et Pékin mettant au moins temporairement fin à l’incertitude sur le front de la guerre commerciale.

Vers 20h00 GMT (21h00 à Paris), l’euro montait de 0,20% face au billet vert, à 1,1150 dollar.

Le dollar index, qui mesure la valeur de la devise américaine face aux principales devises, reculait pour sa part de 0,14%.

Fort de son statut de valeur refuge, le billet vert «s’est pas mal apprécié l’année dernière en raison des incertitudes persistantes sur les relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine», souligne Shaun Osborne de Scotiabank.

«Avec la signature d’un accord partiel à la Maison Blanche mercredi qui éloigne le risque d’une escalade des tensions entre les deux pays, il n’est pas étonnant de voir le dollar se replier un peu», ajoute-t-il.

Par ailleurs, «il y a un certain scepticisme parmi les acteurs du marché sur la capacité réelle de cet accord à raviver la croissance américaine», estime le spécialiste. L’engagement de la Chine à acheter pour 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires au cours des deux prochaines années semble notamment «difficile à atteindre», avance-t-il.

La livre sterling de son côté s’est un peu repliée mercredi avec le ralentissement de l’inflation avant de se reprendre en partie.

Vers 20H00 GMT elle gagnait 0,04% face au billet vert, à 1,3024 dollar et perdait 0,15% face à l’euro, à 85,61 pence pour un euro.

La hausse des prix s’est établie à 1,3% sur un an en décembre au Royaume-Uni, tandis que les analystes tablaient sur 1,5%.

Ce nouveau ralentissement de l’inflation donne «des arguments plus solides en faveur d’une baisse des taux de la BoE (Bank of England) dans les prochains mois», a estimé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

La semaine dernière et ce lundi, plusieurs responsables de la Banque d’Angleterre (BoE), dont le gouverneur, Mark Carney, ont pris la parole pour signaler la possibilité d’une telle décision à la fin du mois.

Et quelques minutes avant la publication sur l’inflation, un autre membre du Comité de politique monétaire de la BoE, Michael Saunders, qui s’était déjà prononcé en faveur d’une baisse des taux lors des deux précédentes réunions, a enfoncé le clou.

Si la conjoncture ne s’améliore pas, «il pourrait être approprié d’abaisser les taux», a-t-il jugé.

Une baisse des taux rend la devise moins rémunératrice, et donc moins attractive pour les cambistes.

A lire aussi...