La livre sterling bondit, regain d’optimisme sur le Brexit

AWP

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Peu avant 16h, la devise britannique gagnait 0,91% face au billet vert, à 1,2240 dollar, et 0,93% face à la monnaie unique, à 90,55 pence pour un euro.

La livre sterling bondissait jeudi face à l’euro et au dollar, gagnant même temporairement plus de 1% face aux deux devises, signe d’un regain d’optimisme du marché quant à la possibilité d’un accord sur le Brexit.

Vers 13H40 GMT (15H40 HEC), la livre gagnait 0,91% face au billet vert, à 1,2240 dollar, et 0,93% face à la monnaie unique, à 90,55 pence pour un euro. Une demi-heure auparavant, elle est montée jusqu’à 1,2265 dollar et 90,41 pence pour un euro, des niveaux plus vus depuis trois semaines.

«Les investisseurs réagissent aux derniers propos rassurants d’Angela Merkel sur le filet de sécurité irlandais», a expliqué à l’AFP Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

«Mme Merkel a déclaré qu’il est possible de trouver une solution au filet de sécurité qui maintiendrait l’intégrité du marché unique et respecterait les principes de l’accord de Belfast de 1998», a complété David Madden, analyste pour CMC Markets.

Le mécanisme dit de «filet de sécurité», ou «backstop», prévu dans l’accord conclu entre Londres et l’UE en novembre 2008 a été rejeté à plusieurs reprises par le Parlement britannique.

Cette disposition controversée, sorte de «police d’assurance» pour l’UE, vise à éviter qu’émerge à nouveau après le Brexit une frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande au sud, au risque de réveiller le conflit sur l’île.

Les derniers propos de la chancelière allemande, en déplacement à La Haye aux Pays-Bas, s’ajoutent à ceux d’Emmanuel Macron qui s’est déclaré un peu plus tôt dans la journée «confiant» qu’une solution puisse être trouvée «dans les 30 prochains jours» entre Londres et les 27, même s’il s’est montré plus prudent que le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Celui-ci, à son arrivée dans la cour de l’Elysée, a déclaré «Je veux un accord».

La veille, la chancelière Angela Merkel avait déjà fait un geste en direction de Boris Johnson en jugeant possible de trouver un accord négocié «dans les 30 prochains jours», alors que le pessimisme dominait sur les marchés ces dernières semaines..

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