L’euro en légère progression avant la décision de sa banque centrale

AWP

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Vers 10h55, l’euro grappillait 0,10% face au billet vert, à 1,0897 dollar, et prenait 0,18% face à la livre, à 85,62 pence pour un euro.

L’euro progresse jeudi face aux principales devises en amont de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), la majorité des analystes misant sur l’annonce d’un statu quo sur les taux.

Vers 09h55 GMT (10h55 HEC), l’euro grappillait 0,10% face au billet vert, à 1,0897 dollar, et prenait 0,18% face à la livre, à 85,62 pence pour un euro.

«Malgré la faible performance de l’économie de la zone euro, la BCE devrait toujours présenter un message relativement ferme» lors de la réunion d’aujourd’hui à Francfort, pointant vers le maintien d’une politique monétaire restrictive, estime Lee Hardman, de MUFG.

L’analyste s’appuie sur les commentaires de plusieurs intervenants de la BCE ces dernières semaines, «qui ont délivré un message unifié en s’opposant aux attentes de baisse prématurée des taux».

Le principal taux directeur rémunérant les dépôts, référence pour le crédit en zone euro, campe à un niveau historiquement haut de 4,00%.

L’inflation a certes diminué en zone euro: la hausse des prix à la consommation a atteint 2,9% sur un an en décembre en zone euro, très loin du sommet de 10,6% touché en octobre 2022.

Mais ce chiffre marque un léger sursaut, à cause d’un effet statistique, après l’inflation de 2,4% enregistrée en novembre.

«La hausse des coûts de transport et la pression positive sur les prix du pétrole font que les risques à la hausse prédominent», rappelle Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote.

Cependant, «le ralentissement des économies européennes appelle à une baisse des taux» d’ici l’été, note l’analyste.

Publié mercredi, l’indice PMI Flash en zone euro s’est relevé à 47,9 points en janvier, contre 47,6 points le mois précédent, témoignant d’une économie toujours en contraction, mais à un rythme moindre.

De son côté, la banque centrale du Canada a annoncé mercredi maintenir son taux directeur à 5%, son plus haut niveau depuis 22 ans, se disant «préoccupée par les risques entourant les perspectives d’inflation, surtout la persistance de la forte inflation sous-jacente».

La Banque de Norvège a également laissé son taux directeur inchangé jeudi, à 4,5%, comme l’attendaient les économistes.

La Réserve fédérale (Fed) et la Banque d’Angleterre (BoE) doivent quant à elles se prononcer la semaine prochaine sur un maintien ou non de leurs taux.

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