Tokyo démarre la semaine sur une note négative

AWP

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Le Nikkei a cédé 0,08% (-17,86 points) à 22.507,32 points, et l’indice élargi Topix a perdu 0,56% (-9,68 points) à 1.732,90 points.

La Bourse de Tokyo a terminé lundi en baisse malgré les gains de Wall Street vendredi, les inquiétudes sur le commerce international continuant de susciter la prudence.

À l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,08% (-17,86 points) à 22.507,32 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu 0,56% (-9,68 points) à 1.732,90 points.

Sur le volet des changes, le dollar reculait à 111,33 yens, contre 111,69 yens vendredi à la clôture de la place tokyoïte, et l’euro fléchissait à 128,60 yens, contre 129,34 yens.

Cette légère appréciation du yen, défavorable aux titres exportateurs nippons, est de nature à «dissuader les investisseurs de s’engager activement dans des achats», a commenté dans une note Yoshihiro Ito, analyste chez Okasan Online Securities.

Elle intervient dans un contexte de «prudence devant une possible nouvelle escalade des tensions entre les Etats-Unis et la Chine», a-t-il souligné.

L’automobile en forme

Sur le front des valeurs, l’action du constructeur de poids lourds Isuzu a bondi de 3,60% à 1.637 yens après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes des analystes et de la fin de son partenariat avec Toyota.

Les deux groupes ont décidé de mettre fin à leur alliance capitalistique nouée en 2006 face au «peu de progrès» réalisés dans leur projet de coopération. Toyota va donc vendre sa participation de 6% dans Isuzu.

Dans le même secteur automobile, le titre Suzuki, qui s’était déjà envolé de 8,55% vendredi au lendemain de l’annonce de bons résultats, a poursuivi sur sa lancée (+4,59% à 7.327 yens).

L’action Subaru a quant à elle lâché 1,04% à 3.232 yens: ses résultats trimestriels sont ressortis en deçà des estimations du marché.

Le spécialiste des textiles techniques et fibres de carbone Toray a également déçu (-1,56% à 849,5 yens): il a annoncé avant la clôture un recul de son bénéfice net au premier trimestre de l’exercice 2018/19, en raison «d’une augmentation des cours des matières premières et du pétrole».

A l’inverse, les comptes de Rakuten ont agréablement surpris (+2,92% à 766,4 yens) grâce à sa stratégie d’expansion dans les services financiers et les télécoms, pour réduire sa dépendance au commerce en ligne, où il subit la rude concurrence du géant américain Amazon.

Du côté des autres mouvements notables, les banques, qui avaient eu les faveurs des acheteurs la semaine dernière après la décision de la Banque du Japon (BoJ) d’introduire davantage de flexibilité dans sa politique monétaire, ont subi le contrecoup: Mitsubishi UFJ Financial Group a décroché de 2,29% à 677,2 yens, et Sumitomo Mitsui de 1,42% à 4.417 yens.

Le pionnier des jeux vidéo Nintendo a également été délaissé (-3,58% à 36.890 yens).

Mardi, les regards seront tournés vers le géant des télécoms et services en ligne SoftBank Group qui a fait état après la fermeture de la place tokyoïte d’un envol de son bénéfice net grâce à des rentrées exceptionnelles liées à ses multiples investissements.

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