Le Russell 2000 forme une figure de retournement en tête et épaules inversées

L'indice Russell 2000, qui regroupe les petites et moyennes capitalisations boursières américaines, affiche des signes prometteurs de reprise après une période de respiration au début d'année. Ayant franchi le seuil psychologique des 2000 points, l'indice vient de former une figure en « tête et épaules inversées », une configuration chartiste témoignant d’un renforcement de la pression acheteuse et qui signale théoriquement le début d’un retournement haussier.

Le Russell 2000 semble donc avoir débuté une nouvelle jambe de hausse qui devrait théoriquement s’étendre bien au-delà du sommet de décembre à environ 2074 points. Après ce seuil, le prochain test majeur pour les acheteurs sera la résistance à 2130 points qui correspondait à la borne basse du range dans lequel le Russell 2000 a consolidé pendant une année en 2021 avant d’y sortir par le bas.

Graphique 4 heures du cours du Russell 2000 - niveaux clés

Analyse technique du cours du Russell 2000

Les GAFAM, la Fed et le Trésor américain seront décisifs cette semaine

Cependant, plusieurs facteurs pourraient influencer significativement le sentiment des opérateurs de marché dans les jours à venir. Les publications des mastodontes technologiques, les commentaires du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), ainsi que l’annonce du Trésor américain concernant la répartition de ses émissions d'obligations, seront particulièrement scrutés.
L'annonce du Trésor américain mérite une attention spéciale, compte tenu de son impact important sur les marchés au cours de l'année écoulée. Les investisseurs analyseront avec intérêt la répartition entre les émissions de TBills (bons du Trésor à court terme) et les obligations à plus long terme avec coupon. Ces dernières, en raison de leur durée plus étendue et du risque de taux qu'elles comportent, demandent un effort de liquidité aux marchés et peuvent entrer en concurrence avec les actions. En effet, des taux longs de plus en plus élevés incitent les investisseurs à privilégier les obligations pour sécuriser des rendements, au détriment des actions.