Les marchés européens revigorés avec le ralentissement de l’inflation US

AWP

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Paris prend 1,57%, Francfort 1,47%, Londres 1,83% et Milan 1,75%. A Zurich, le SMI avance de 0,51%.

Les bourses mondiales sont nettement ancrées dans le vert mercredi, satisfaites de la décrue de l’inflation aux Etats-Unis qui donne plus d’arguments à une politique monétaire moins stricte de la banque centrale américaine.

Wall Street évolue en hausse: le Dow Jones prenait 0,60%, le Nasdaq 0,86% et le S&P 500 0,75% vers 15H50 GMT.

En Europe, Paris a gagné 1,57%, Francfort 1,47%, Londres 1,83% et Milan 1,75%. A Zurich, le SMI a gagné 0,51%.

L’inflation a de nouveau fortement ralenti en juin aux Etats-Unis à 3% sur un an, contre 4% le mois précédent, atteignant ainsi un plus bas depuis mars 2021, selon l’indice CPI publié mercredi par le département du Travail.

Si elle reste au-dessus de l’objectif de 2% de la banque centrale américaine (Fed), le rythme a légèrement été plus faible qu’anticipé par les analystes sur quelques points, notamment concernant l’inflation sous-jacente qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des États baissent nettement alors qu’ils étaient proches de leur sommet annuel avant la publication. Le taux d’intérêt à 10 ans américain passait à 3,86% vers 15H30 GMT, contre 3,97% mardi à la clôture et le taux français à même échéance de 3,10% contre 3,21% mardi.

Si les marchés anticipent que la Fed relèvera d’un quart de point son taux directeur à l’issue de sa prochaine réunion le 26 juillet, après une pause en juin, ils sont indécis sur ce que l’institution monétaire américaine fera ensuite.

Les marchés avaient connu la semaine dernière un «coup de semonce» et de fortes baisses en constatant la détermination de la Fed sur de prochaines hausses de taux lors du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire, rappelle Patrice Gautry, économiste de l’Union bancaire privée.

Il estime que cette publication va donner plus de poids aux partisans d’une politique monétaire moins dure au cours des prochaines réunions.

Cela pénalisait le dollar: il chutait de 0,98% à 1,1118 dollar pour un euro, vers 15H40 GMT, et de 1,47% à 138,29 yen, le devise nippone étant renforcée par les spéculations autour d’un tournant plus strict de la banque centrale japonaise.

Infineon et au-delà

Le secteur des semi-conducteurs européens profitaient largement d’une appréciation positive par Jefferies dans une note.

Infineon a pris 3,39% à Francfort, STMicroelectronics a grimpé de 4,68% et Soitec de 6,59% à Paris, ASM International a gagné 6,46% à Amsterdam.

L’aérien européen dégradé

Les compagnies aériennes européennes souffraient après une révision à la baisse des objectifs de prix des actions par les analystes de Deutsche Bank. Ils soulignent que «bien que l’idée d’un ralentissement» de la hausse du prix des billets «n’ait pas trouvé d’écho auprès des compagnies aériennes», ils «font néanmoins preuve d’une certaine prudence».

Air-France-KLM a perdu 3,80%, IAG 2,28%, Lufthansa 0,14%.

Les banques américaines prêtes pour leurs résultats

Alors que plusieurs résultats trimestriels bancaires sont attendus cette semaine aux Etats-Unis, pour lancer la saison des publications, les titres des banques étaient recherchés: JPMorgan gagnait 1,32%, Bank of America 1,63%, Citigroup 2,76% et Goldman Sachs 2,52%.

Du côté du pétrole

Les prix du pétrole progressaient et le baril de Brent ayant même franchi le seuil symbolique des 80 dollars le baril, un plus haut depuis plus de deux mois, aidés par la baisse de l’inflation américaine et la hausse surprise des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis

Vers 15H35 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,64% à 79,91 dollars et son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec échéance en août, 1,02% à 75,59 dollars.

Le bitcoin perdait 0,08% à 30.550 dollars.

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