Les marchés européens prudents avant les résultats des géants de la tech

AWP

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Londres termine à l’équilibre (-0,02%), tout comme Paris (-0,04%), qui a établi un plus haut historique en séance. Francfort recule légèrement de 0,11% et Milan lâche 0,75%. A Zurich, le SMI grignote 0,06%.

Les marchés mondiaux, attentistes, ont fini lundi autour de l’équilibre, au début d’une semaine qui sera marquée par les résultats des géants technologiques américains et par une série d’indicateurs macroéconomiques.

En Europe, les marchés ont clôturé leur séance quasi stables. Londres a terminé à l’équilibre (-0,02%), tout comme Paris (-0,04%), qui a établi un plus haut historique en séance. Francfort a légèrement reculé de 0,11% et Milan a lâché 0,75%. A Zurich, le SMI a grignoté 0,06%.

A Wall Street, le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchait 0,12%, le S&P 500 0,27% et le Dow Jones 0,12% vers 15H45 GMT.

«C’est une séance calme, l’heure est à la prudence, on attend une semaine assez riche en publications d’entreprises et d’indicateurs majeurs qui pourraient alimenter l’optimisme des marchés», résume Ilana Azuelos-Bossard, directrice adjointe chez Kiplink Finance.

En ligne de mire sur le front des résultats, il y aura Santander, Unilever, Sanofi et TotalEnergies en Europe. Du côté des géants de la tech aux Etats-Unis, Microsoft, Boeing, Meta et Amazon sont attendus parmi d’autres.

Du côté des indicateurs économiques, «la croissance du Produit intérieur brut (PIB) américain, celle du PIB de la zone euro et l’inflation allemande» seront scrutées par les marchés, a-t-elle noté.

Mais ce qui va «bien évidemment concentrer toute l’attention des marchés», ce sera surtout la réunion de la Banque centrale américaine les 1er et 2 mai, poursuit Mme Azuelos-Bossard. Le 4 mai, ce sera au tour de la Banque centrale européenne de se réunir.

Aux États-Unis, les données sur l’activité économique «suggèrent que l’inflation ralentit et que l’impact de la crise bancaire est déjà bien visible. Ce n’est pas de la surinterprétation de conclure qu’une pause sera souhaitable après une dernière hausse du taux directeur de la Fed» lors de la prochaine réunion, explique Gilles Moëc, chef-économiste de Axa Investment Managers.

A l’inverse en Europe, le ralentissement économique «se détecte au microscope» et l’idée qu’il reste davantage qu’»une hausse des taux est plus facile à soutenir», a ajouté Gilles Moëc.

Pas de bulle pour Coca-Cola

La semaine a commencé avec les résultats de Coca-Cola, qui a publié des revenus en hausse au premier trimestre grâce à une croissance de ses ventes en volume et des hausses de prix, qu’il compte poursuivre en 2023.

Le fabricant de Sprite et de Fanta affiche une progression de 5% de son bénéfice par action hors éléments exceptionnels, un chiffre supérieur aux attentes.

L’action du groupe d’Atlanta grappillait 0,09% vers 15H50. Les résultats de son concurrent PepsiCo sont attendus mardi.

Credit Suisse en trompe l’oeil

Credit Suisse a annoncé lundi de nouveaux retraits massifs de fonds et un bénéfice trimestriel en trompe-l’oeil, montrant «l’urgence» de la restructuration qui attend UBS, qui a racheté la banque dans la tourmente sous la pression des autorités suisses.

A Zurich, l’action de Credit Suisse a gagné 0,63% et celle d’UBS 0,78%.

Devises et matières premières

Côté pétrole, vers 15H45 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 1,29%, à 82,72 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, prenait 1,23%, à 78,83 dollars.

Sur le marché des changes, le dollar reculait face à plusieurs autres devises. L’euro valait 1,1023 dollar (+0,33%).

Le bitcoin lâchait 0,94% à 27.249 dollars.

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