Les marchés européens finissent en légère hausse sur fond de bons indicateurs PMI

AWP

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Le CAC 40 termine en progression de 0,51%, le Dax monte de 0,54% et le FTSE 100 grappille 0,15%. A Zurich, le SMI avance de 0,61% pour clôturer sur un nouveau plus haut de l’année.

Les bourses mondiales ont du mal vendredi à profiter de bons indicateurs PMI européens dans un contexte de renforcement des craintes de récession et avant une série de résultats des géants de la tech aux États-Unis.

A Paris, le CAC 40 a terminé en progression de 0,51%, le Dax à Francfort a pris 0,54% et le FTSE 100 à Londres a grappillé 0,15%. Sur la semaine, ces trois principales places européennes ont pris respectivement 0,76%, 0,47% et 0,54%. A Zurich, le SMI a gagné 0,61% et terminé sur un nouveau plus haut de l’année.

Wall Street restait proche de l’équilibre. Le Dow Jones reculait de 0,07%, l’indice élargi S&P 500 cédait 0,06%, tandis que le Nasdaq reculait de 0,02% vers 16H00 GMT, les investisseurs restant sur la ligne de touche avant les résultats, la semaine prochaine, de Microsoft, Alphabet, Meta et Amazon.

La croissance économique du secteur privé dans la zone euro s’est accélérée en avril et l’indice PMI a atteint son plus haut niveau depuis onze mois, le dynamisme des services compensant un repli du secteur manufacturier, selon l’indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.

Les données «montrent dans l’ensemble un tableau très positif d’une reprise économique qui se confirme», observe Cyrus de la Rubia, économiste de la Hamburg Commercial Bank.

Benedicte Kukla, de CA Indosuez Gestion, souligne «l’ampleur des services» qui montre «un momentum post-Covid» toujours intact. Or, «qui dit croissance, dit potentiellement plus d’inflation» ce qui pourrait amener la BCE à «continuer à augmenter ses taux» face à une inflation «plus persistance» en Europe qu’aux États-Unis.

Le marché obligataire, où se reflètent les anticipations des investisseurs sur l’évolution des politiques monétaires et de la conjoncture économique, était, lui aussi, quasi inchangé. Le rendement de la dette allemande à dix ans était de 2,479% contre 2,443% la veille, tandis que l’obligation française valait 3,041% contre 3,000%.

Les dernières statistiques macroéconomiques américaines publiées jeudi ont toutes été moins bonnes que prévu. Un ralentissement économique qui pourrait s’aggraver si la banque centrale américaine continue de relever ses taux directeurs.

Parmi les résultats du jour

Le géant mondial de l’optique EssilorLuxottica a bondi de 6,27% à Paris, au lendemain de la publication d’un chiffre d’affaires en nette hausse au premier trimestre et supérieur aux prévisions des analystes.

La maison de luxe italienne Salvatore Ferragamo a vu son chiffre d’affaires reculer de 4% au premier trimestre, en raison d’une forte baisse de ses ventes aux États-Unis. Son action a fini en baisse de 5,93% à Milan.

Le groupe américain de produits d’hygiène et de soin Procter & Gamble (P&G) montait de 3,84% après avoir relevé ses perspectives de croissance pour 2023.

Les valeurs minières étaient pénalisées par la chute du prix de la tonne de fer, qui a clôturé vendredi à 117,41 dollars à Singapour après avoir touché, à 116,50 dollars la tonne, son plus bas depuis début janvier.

Alors que, selon les analystes de CBA, les prix continuent de «lutter pour passer durablement sous la barre des 120 dollars la tonne», l’action de Rio Tino a lâché 5,71% à Londres. Glencore a fini en baisse de 2,19%.

Du côté des devises et du bitcoin

Les cours du pétrole étaient en petite hausse. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 0,69%, à 81,66 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 77,91 dollars (+0,70%).

Les marchés des changes étaient stables. L’euro valait 1,0970 dollar (+0,01%), la devise américaine prenait 0,01% face au yen et 0,06% face au franc suisse.

Le bitcoin lâchait 0,64% à 28.020 dollars.

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