Le pétrole flanche avec les estimations de croissance de la demande de l’AIE

AWP

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Vers 11h00, le Brent perdait 1,00% à 82,03 dollars. Son équivalent américain, le WTI, baissait de 0,88% à 77,34 dollars.

Les prix du pétrole baissaient vendredi, lestés par des estimations de ralentissement de la croissance de la demande mondiale dans le dernier rapport de l’AIE sur le marché.

Vers 10h00 GMT (11h00 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, perdait 1,00% à 82,03 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, baissait de 0,88% à 77,34 dollars.

«La perspective d’un marché mondial en surabondance en 2024, selon les prévisions de l’AIE (l’Agence internationale de l’énergie, ndlr), semble maintenir les prix du pétrole sous contrôle malgré les réductions continues de l’offre par les principaux producteurs de pétrole», commente Han Tan, analyste chez Exinity.

L’AIE a indiqué jeudi dans son rapport mensuel sur le pétrole que «la décélération (de la croissance de la demande de pétrole) s’accélérera en 2024», sous l’effet des difficultés économiques, mais aussi des progrès de l’efficacité énergétique et de l’essor du parc de véhicules électriques dans le monde.

«Le rapport de ce mois-ci a adopté un ton pessimiste en ce qui concerne la demande mondiale et la croissance de l’offre hors Opep» (Organisation des pays exportateurs de pétrole), ajoutent les analystes de DNB.

La croissance de la demande mondiale d’or noir devrait s’élever à une moyenne de 1,2 millions de barils par jour en 2024, «soit la moitié de la forte expansion de l’année dernière» (2,3 mb/j), selon l’AIE.

«La phase de croissance expansive post-pandémique de la demande mondiale de pétrole a largement fait son temps», a fait valoir l’Agence.

Le sentiment baissier sur le marché du pétrole a commencé plus tôt dans la semaine avec la publication mercredi des données par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur les réserves commerciales de brut aux Etats-Unis, faisant état d’un bond de 12 millions de barils la semaine dernière.

Cette forte augmentation «des stocks de pétrole brut aux États-Unis et le ralentissement de la croissance de la demande prévu par l’AIE ont été des excuses suffisantes» pour que les investisseurs vendent du brut, affirme Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

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