Le pétrole en nette hausse, la Chine assouplit sa politique anti-COVID

AWP

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Le Brent termine sur un gain de 2,47% à 95,99 dollars et le WTI finit sur une appréciation de 2,87% à 88,96 dollars.

Les cours du pétrole sont remontés vendredi, soutenus par des assouplissements des restrictions anti-Covid chinoises qui minent la demande d’or noir chez le premier importateur mondial.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023 a gagné 2,47% à 95,99 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre s’est apprécié de 2,87% à 88,96 dollars.

Plusieurs facteurs ont soutenu les cours du pétrole avant le weekend, «entre la perspective d’une Fed moins agressive et la réduction des quarantaines imposées aux voyageurs en Chine», a commenté pour l’AFP Han Tan, analyste chez Exinity.

Jeudi, l’inflation américaine pour octobre est ressortie moins vigoureuse que prévu, entrouvrant la porte à un ralentissement des tours de vis de la Réserve fédérale (Fed), qui pèsent sur l’économie.

Et en Chine, le pouvoir a assoupli vendredi plusieurs mesures pour les voyageurs. Pékin a également interdit strictement les confinements préventifs ou trop longs.

Les confinements chinois à répétition ont permis de limiter le nombre de décès dans le pays, mais freinent l’activité économique et donc la demande de carburant et de produits pétroliers chez le premier importateur mondial.

«La reprise de la demande mondiale de pétrole après l’épidémie a été entravée par la politique de tolérance zéro de la Chine», rappelait Phil Flynn de Price Futures Group.

Mais «les négociants en pétrole savent que lorsque la Chine rouvrira son économie, elle plongera le monde dans un déficit de la demande globale d’or noir», expliquait-il ajoutant que le pétrole bondissait mainenant «sur cette possibilité réelle d’un assouplissement des contrôles de la pandémie de la Chine».

Du côté de l’offre, le marché guettait les informations venus des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires au sein de l’Opep+, qui ont décidé de limiter en novembre leur production.

«Notre priorité, c’est d’être prudents», a affirmé le ministre saoudien de l’Energie Abdelaziz ben Salmane dans une interview à Bloomberg TV vendredi matin, évoquant le risque de récession à travers le monde qui amputerait la demande mondiale.

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