Le pétrole en hausse après l’inflation américaine

AWP

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Le Brent termine sur un gain de 1,10% à 93,67 dollars et le WTI finit sur une appréciation de 0,74% à 86,47 dollars.

Les prix du pétrole, qui avaient commencé la journée en repli toujours inquiets par la stricte politique zéro-Covid de la Chine, ont conclu en hausse jeudi rassérénés par le ralentissement de l’inflation américaine.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023 a avancé de 1,10% à 93,67 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre a progressé de 0,74% à 86,47 dollars.

Comme l’ensemble des marchés financiers, celui du pétrole a réagi positivement à la nouvelle du tassement de l’inflation aux Etats-Unis qui fait espérer que la Réserve fédérale (Fed) ralentisse les hausses de taux à moyen terme ce qui relancerait la demande en générale.

«Les cours ont pris un tournant dans le vert en réaction au rapport sur l’inflation», a résumé John Kilduff, d’Again Capital.

«Le pétrole a été entraîné» dans cet enthousiasme «comme le reste des marchés», alors que la Bourse de New York s’est envolée et que le dollar a fondu.

L’inflation a ralenti aux Etats-Unis en octobre, plus que prévu, à 7,7% sur un an selon l’indice CPI, contre 8,2% en septembre, tombant à son plus bas niveau depuis janvier 2022.

«La conclusion que l’on tire de ce rapport, c’est que la Fed va lever le pied sur ses resserrements monétaires ce qui va dans le sens d’une plus grande consommation d’énergie», a expliqué à l’AFP John Kilduff rappelant que depuis presque une semaine, les cours se tassaient à cause de la situation sanitaire en Chine.

En Chine, un rebond épidémique dans la grande ville de Canton (sud) continue d’alimenter les craintes des investisseurs sur de nouveaux confinements qui pèseraient sur les déplacements chinois, et donc sur la demande du premier importateur mondial de brut.

Signe du manque d’appétit pour l’or noir, les réserves américaines ont augmenté de 3,9 millions de barils sur la semaine achevée le 4 novembre, selon des données publiées par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

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