Le pétrole dans le vert, l’appétit pour le risque revient

AWP

1 minute de lecture

Vers 12h45, le cours du Brent gagne 0,34% à 78,77 dollars et le WTI prend 0,43% à 74,47 dollars.

Les cours du pétrole repartaient en petite hausse mardi, profitant de la faiblesse du dollar et du retour de l’appétit pour le risque des investisseurs, malgré une demande chinoise qui inquiète.

Vers 10H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,34% à 78,77 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, gagnait 0,43% à 74,47 dollars.

La faiblesse du dollar profitait au pétrole, car la dépréciation de la devise américaine encourage les achats de brut, libellés en billet vert, les rendant plus attractifs pour les acheteurs utilisant d’autres devises en augmentant leur pouvoir d’achat.

Les investisseurs évaluent également les fondamentaux du marché, qui devrait être sous-approvisionné pour la deuxième moitié de l’année, en particulier avec les coupes de production de la Russie et l’Arabie saoudite, deux grands pays producteurs de brut.

Toutefois, les gains du brut restent plafonnés par les inquiétudes quant à la demande chinoise.

La croissance de la Chine au deuxième trimestre 2023 s’est en effet tassée à 0,8%, après une hausse de 2,2% sur la période janvier-mars, selon des chiffres publiés lundi.

«La principale crainte est que les signes de ralentissement de l’économie en général commencent à avoir un impact sur la demande de (carburant pour le) transport», explique Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

La Chine, premier pays importateur de brut au monde, «est le principal moteur de la croissance de la demande de pétrole, représentant 60% de l’augmentation (de la demande) mondiale attendue cette année», poursuit l’analyste.

«Les données des autorités douanières (de Chine) montrent que les importations de pétrole brut ont atteint 12,7 millions de barils par jour», tempère cependant Carsten Fritsch, de Commerzbank, montrant ainsi une demande encore résiliente pour le moment, même s’il est «probable que la Chine ait importé plus que sa demande».

A lire aussi...