Daniel von Stockar, B. Curti Holding et René Gilli, qui détiennent ensemble 29% de Softwareone font savoir lundi qu’ils mettent fin au groupe qu’ils forment avec le fonds d’investissement Bain Capital, formé en juin dernier, ainsi qu’à «l’accord sous-jacent» de reprise de l’entreprise nidwaldienne.

«Depuis que le conseil d’administration de Softwareone a rejeté la dernière offre de Bain Capital en janvier 2024, il est clair que, dans les circonstances actuelles, il n’y a aucune perspective en vue d’une transaction mettant fin à la cotation (going private)», souligne le communiqué des actionnaires fondateurs.

Ces derniers expliquent que le conseil d’administration - qui s’oppose au projet de reprise - a «commencé à avancer des arguments fallacieux et non fondés pour remettre en question la constitution du groupe» ainsi que «la propriété des actionnaires fondateurs sur leurs actions». Ils font référence à la «menace sans fondement de suspendre» leur droit de vote, ne leur laissant «pas d’autre choix» que la dissolution du groupe.

Ces actionnaires et leurs conseils se disent «pleinement convaincus de leur position juridique», mais souhaitent éviter que l’entreprise soit impliquée dans un «litige long, épuisant et coûteux».

La voie est ouverte pour une assemble générale extraordinaire «sans accroc», agendée au 18 avril, et à «un changement urgent du conseil d’administration». Les détenteurs de titres se réservent le droit «de démarches juridiques» contre le conseil et les membres de ce dernier.