Les analystes prédisent au groupe zougois une hausse tant des revenus que des bénéfices sur les six premiers mois de l'année. Un rebond est attendu en particulier des commissions liées à la performance.

Il faut dire que la base de comparaison est plutôt faible. En 2022, recettes et gains avaient plongé de près d'un tiers en raison de la détérioration des conditions de marché et de la volatilité qui s'était emparée des marchés, avec pour corollaire un repli aussi bien des investissements que des cessions.

Publiés mi-juillet, les engagements en capital de la part de la clientèle de janvier et juin se sont avérés sensiblement inférieurs à ceux du premier semestre 2022. Toutefois, Partners Group a globalement progressé en termes d'actifs sous gestion (AuM), ce qui devait avoir une incidence positive sur les commissions de gestion. La direction du groupe avait également laissé entendre que la demande de la clientèle devrait être plus forte en seconde moitié d'exercice.

Les perspectives pour le deuxième semestre - et éventuellement pour 2024 - seront suivies avec attention. La Banque cantonale de Zurich (ZKB) dit s'attendre à une forte croissance des marchés privés au cours des prochaines années, ce dont Partners Group va profiter.

Le gestionnaire d'actifs zougois table pour l'année en cours sur des engagements en capital compris entre 17 et 22 milliards de dollars. A plus long terme, l'entreprise vise une croissance annuelle des AuM de 10-15%.

Partners Group a enregistré fin juin le départ de son directeur financier (CFO) Hans Ploos van Amstel. La responsable du service à la clientèle Marlis Morin a quant à elle quitté ses fonctions, tout en restant au service de l'entreprise en tant qu'associée.

Dans l'attente de la désignation d'un successeur au sortant qui aura passé trois ans en poste, la fonction de CFO a été reprise par le duo composé de Manuel Ottinger et Philip Sauer, qui s'étaient déjà partagé cette responsabilité par le passé.

Depuis le début de l'année, la nominative Partners Group s'est appréciée de 17%, surperformant nettement le marché. L'an dernier en revanche, le cours avait dévissé de près de moitié (-46%). Début novembre 2021, l'action avait atteint son plus haut historique à 1667 francs, bien loin des 955 francs actuels (vendredi à la mi-journée).