Credit Suisse rejette les accusations liées à des fond de victimes de l’holocauste

AWP

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Les accusations du Centre Simon Wiesenthal ne se sont pas vérifiées durant une enquête exhaustive menée par la banque.

Credit Suisse a achevé une enquête de deux ans qu’il avait lui-même diligentée pour examiner des accusations concernant des comptes du SKA en Argentine liés à des fonds de victimes de l’holocauste. Les accusations du Centre Simon Wiesenthal ne se sont pas vérifiées durant cette enquête exhaustive, a indiqué la banque aux deux voiles mardi soir.

Il y a quelques années, une liste de membres de l’Unión Alemana de Gremios (UAG), une organisation en relation avec le nazisme allemand avait été dévoilée. Elle comptait des milliers de personnes ainsi que des relations bancaires, en Suisse. A l’issue de la Seconde guerre mondiale, l’Argentine avait été considérée comme un lieu de fuite pour les dirigeants du régime nazi.

En mars 2020, le Centre Simon Wiesenthal avait demandé à Credit Suisse d’enquêter sur cette affaire soupçonnant que de nombreuses personnes de la liste aient au des comptes à l’ancien Credit Suisse (SKA) en relation avec des fonds de victimes de l’holocauste. En 1999, la banque aux deux voiles avait signé un accord amiable mondial sur les fonds de l’holocauste.

Credit Suisse a indiqué mardi soir que l’enquête menée par AlixPartners n’a découvert aucune preuve des allégations du Centre Simon Wiesenthal selon lesquelles des membres de l’UAG ou des nazis s’étant réfugiés en Argentine aient eu des comptes au SKA. Les comptes SKA identifiés n’avaient aucune relation avec des victimes de l’holocauste.

AlixPartners a aussi examiné une liste de 311 membres de haut rang du parti nazi qui avait été transmise à la Suisse par le Centre Simon Wiesenthal il y a 25 ans. L’analyse approfondie de l’enquête menée dans les années 90 a été confirmée pour l’essentiel.

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