ThomasLloyd obtient le label écologique de LuxFLAG

Michael Sieg, ThomasLloyd

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L'agence financière luxembourgeoise récompense le fonds d’infrastructures durables du groupe ThomasLloyd.

Le 1er juillet, LuxFLAG a décerné pour la troisième année consécutive son label Environnement au fonds ThomasLloyd SICAV – Sustainable Infrastructure Income Fund (SIIF) – une approbation claire de la stratégie d'investissement rigoureuse du SIIF. Dans un monde où la plupart des rapports ESG sont, au mieux, incohérents, LuxFLAG aide les investisseurs à identifier les fonds qui ont réellement un impact environnemental positif et qui sont investis de manière sociale et responsable.

Le SIIF est le premier fonds d'infrastructure public à capital variable entièrement réglementé au monde à être coté à la Bourse verte du Luxembourg, une plateforme dédiée aux titres verts, sociaux et durables. Après les fluctuations des marchés boursiers de ces 18 derniers mois, les fonds comme le SIIF deviennent de plus en plus attrayants pour les investisseurs et les gestionnaires qui cherchent à remanier leurs portefeuilles en se concentrant davantage sur des investissements défensifs qui offrent non seulement des rendements solides et une diversification, mais qui ont également un impact.

ThomasLloyd, l'un des principaux spécialistes mondiaux d’investissements à impact et de financements climatiques, a développé une stratégie de «triple rendement» qui permet d'obtenir des rendements financiers tout en ayant un impact positif sur les communautés dans lesquelles nous investissons et sur l'environnement au niveau mondial.

Le SIIF répond à ces objectifs en se concentrant sur les investissements dans les infrastructures de décarbonisation des marchés émergents d’Asie. Il offre aux investisseurs les véritables avantages de l'investissement dans les infrastructures - une volatilité plus faible, des rendements ajustés au risque supérieurs (la performance annuelle est supérieure à 12 % nets de frais sur 10 ans) et une diversification du portefeuille grâce à des actifs non corrélés.

Dans le même temps, en investissant dans des actifs réels durables qui soutiennent les stratégies de décarbonisation de l'Asie, le fonds génère de multiples avantages socio-économiques pour les régions dans lesquelles nous investissons. Le portefeuille, qui a dépassé les 100 millions d'euros d’actifs sous gestion en février, comprend trois centrales à biomasse et trois centrales solaires aux Philippines et six centrales solaires en Inde. Ces projets transforment les vies et les communautés en:

  • Fournissant à des millions de personnes un accès à une énergie stable, fiable et propre, contribuant de ce fait à l’augmentation de la productivité économique.
  • Développant de nouvelles industries vertes, où les énergies renouvelables créent plus d'emplois par dollar dépensé que les combustibles fossiles.

En revanche, investir dans un fonds d'actions cotées en bourse, même le plus «vert», ou acheter des actions de la société cotée la mieux notée n'apporte pas d'argent frais à l'économie réelle – cela ne fait que changer la propriété d'un certificat d'action.

Auparavant, de nombreux investisseurs pensaient que l'investissement dans les infrastructures était réservé aux institutions, qu'il nécessitait un capital initial important et que la période de détention était de plus de 10 ans, ce qui rendait ces investissement inaccessibles pour beaucoup. Mais désormais, le SIIF semi-liquide rend l'investissement direct dans les infrastructures privées accessible à un plus grand nombre d'acteurs du marché et permet un accès immédiat à des actifs réels d'infrastructures durables.

Chez ThomasLloyd, nous pensons que l'ampleur de l'opportunité de la décarbonisation en Asie en fait la tendance d'investissement déterminante de ce siècle. L'Asie est le plus grand consommateur d'énergie au monde et celui qui connaît la croissance la plus rapide, mais aussi le plus grand émetteur de CO2.

La Chine, le Japon et la Corée du Sud se sont récemment engagés à atteindre la neutralité carbone d'ici au milieu du siècle. Ce qui laisse présager un changement radical dans le secteur énergétique asiatique et pourrait servir de puissant catalyseur aux efforts de décarbonisation dans d'autres pays asiatiques.

Le Asia Investor Group on Climate Change (AIGCC) estime que l'opportunité d'investissement pour que l'approvisionnement énergétique de l'Asie atteigne la neutralité carbone est de l'ordre de 26'000 milliards de dollars (scénario 2 °C) à 37'000 milliards de dollars (scénario 1,5 °C) cumulés entre 2020 et 2050, soit l'équivalent de 1,7 à 2,0 % du PIB de l'Asie.

Les investissements dans la résilience climatique devenant un levier essentiel pour à la fois réduire le risque des portefeuilles et générer des rendements stables et supérieurs à la moyenne, nous nous attendons à ce que les fonds tels que le SIIF, qui se concentrent sur des actifs réels et durables dans les infrastructures de décarbonisation en l'Asie, fassent l'objet d'une attention accrue.