Les marchés ont adopté une posture orientée vers l’avant, tandis que les données économiques mondiales sont encore loin d'être «toutes roses».
En mai, les marchés boursiers ont poursuivi leur ascension dans la continuité du large rebond d’avril. Comme déjà relevé auparavant, il est probable que la confiance des investisseurs ait gravi un échelon supplémentaire, notamment sur les scénarios fondamentaux générés par les premières publications de résultats trimestriels post-COVID. L'impact de ces chiffres a toutefois été hétérogène, l'incertitude relative aux prochains trimestres étant toujours élevée. L'obscurité totale remplacée par une faible visibilité a néanmoins suffi à convaincre certains investisseurs de reconsidérer les marchés.
L’attention des opérateurs s’est donc réorientée sur les réouvertures progressives des économies et le déploiement des marchés, soutenus par des chiffres supérieurs aux estimations. En effet, en dehors de régions telles que l'Amérique du Sud, les chiffres de l'emploi meilleurs que prévus, les interventions sans commune mesure des banques centrales, l'amélioration des perspectives concernant le virus ont été les éléments permettant aux investisseurs de reprendre confiance et d’ébaucher une future orientation de marché.
Cela dit, en termes absolus, les données économiques mondiales sont encore loin d'être positives, mais le marché se négocie clairement sous un angle prospectif, et probablement même de coût d’opportunité.
En effet, étant donné le manque flagrant d'alternatives d'investissement, il n'est pas surprenant de voir une demande en actions soutenue et d’une reprise des paris davantage «value»: L'indice MSCI World a augmenté d'env. +4,6%, le dollar (indice DXY) s'est déprécié d'environ -0,7%, le rendement 10 ans UST est lui resté stable suite à la forte évolution observée en avril.
L’équipe du conseiller en placement du fonds de diversification d’actif «Sturdza Family Fund» a maintenu une allocation stable au cours de la période, l'exposition aux actions oscillant autour de 65% et le solde en obligations d’états U.S. Compte tenu de la substantielle volatilité implicite offerte par le marché, le fonds a intensifié la vente de call couverts sur une sélection de sociétés ayant enregistré des rebonds importants. Dans une moindre mesure, des options put ont été vendues sur des noms bénéficiant de valorisations attractives et d’une volatilité implicite rare.
Les perspectives du conseiller en placement n’ont pas changé de manière significative durant ces deux derniers mois: L'équipe reste concentrée sur des entreprises solides, capables de résister au ralentissement économique actuel et de prospérer à plus long terme, soutenues par des «vents arrières» séculaires et une position concurrentielle forte.
La légère surpondération des actions devrait persister pendant un certain temps, les occasions de déploiement de capitaux dépendront elles fortement d’opportunités individuelles. Les implications macroéconomiques et sociétales du COVID-19 continueront également de guider l’appréciation du conseiller relativement au potentiel de croissance à plus long terme. Cela dit, l’équipe de gestion estime que la rapidité et l'ampleur du rebond laissent craindre la possibilité d'une consolidation plus poussée à venir, ce qui a conduit à prendre des positions en options et dérivés sur des compagnies individuelles pour saisir des opportunités de hausses ou de baisses d’amplitude limitée.
Le Sturdza Family Fund est géré par une équipe expérimentée de six personnes, composée de Eric Sturdza, Constantin Sturdza, Marc Craquelin, Eric Vanraes, Pascal Perrone et David Haynal. Plus de détails sur l’organisation de l’équipe et la responsabilité de chacun sont disponibles en cliquant sur le lien suivant: Sturdza Family Fund