Privilégier l’alpha dans le secteur de la technologie

Michael Mostert & Olivier Tinguely, Schroder

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Un nombre croissant d’investisseurs favorisent une approche alternative pour capitaliser sur le secteur de la technologie.

Il y a les secteurs que la crise sanitaire du coronavirus a fait plonger et il y a ceux qui, au contraire, ont vu leur activité exploser. Alors que le PIB mondial devrait diminuer de 4,5% en 2020, le secteur de la technologie fait partie de ces secteurs qui ont largement profité des mesures de distanciation sociale imposées et ont vu leur performance en bourse grimper. 

La vigueur du secteur s’inscrit sur une tendance de fonds qui est incontestablement appelée à perdurer: la numérisation. Pour autant, est-il sensé de capitaliser sur ce mouvement en misant uniquement sur les gagnants du secteur? De nombreux investisseurs considèrent désormais une approche alternative long/short.

Trois raisons favorisent une approche long/short dans le secteur de la technologie: des raisons structurelle, conjoncturelle et réglementaire.

1. Raison structurelle: un secteur caractérisé par la disruption

L'un des aspects les plus attrayant du secteur technologique est que, quel que soit l'environnement macroéconomique, il existe un flux constant d'innovation qui, d’une part, crée des opportunités de croissance pour les sociétés embrassant l’innovation et, d’autre part, engendre des risques structurels pour les entreprises en place. Cette dynamique conduit à un niveau élevé de dispersion et de volatilité dans le secteur, et offre immanquablement des opportunités de génération d'alpha aussi bien sur les côtés long et short du portefeuille. 

A titre d’exemple, l’apparition du smartphone d’Apple a réduit comme peau de chagrin les cours d’actions boursières telles que Nokia (-87% environ depuis fin 2007) et indirectement bien d’autres telles que Kodak. Apple a quant à lui sur la même période vu le cours de son action en bourse se multiplier par un facteur de 16. De tels exemples sont légion dans le secteur.

2. Raison conjoncturelle: éviter l’exposition au marché

Alors que les valeurs des actions ont connu une ascension fulgurante depuis le mois de mars, le doute plane sur la pérennité de cette évolution. Le niveau de valorisation semble en effet refléter une vision pour le moins optimiste quant à la maîtrise du virus et des effets de celui-ci à moyen et long terme sur l’économie réelle. 

Les stratégies alternatives faiblement corrélées aux marchés et qui offrent ainsi une protection à la baisse, comme les stratégies long/short à faible exposition nette au marché, ont le vent en poupe en cette période marquée par l’incertitude.

3. Raison réglementaire: les gagnants d’hier ne sont pas forcément les gagnants de demain

Les performances boursières des grands acteurs de la tech sont impressionnantes. Amazon (+73% depuis le début de l’année au 23 octobre), Apple (+58%), Facebook (+39%), Alphabet (+22%) et Microsoft (+38%) ont vu leur capitalisation boursière explosée depuis le début de la pandémie et représentent désormais les 5 plus grosses capitalisations boursières et le 25% de l’indice S&P 500, soit plus du double d’il y a cinq ans encore. Une telle concentration de l’indice dans un seul secteur n’avait jamais été observée auparavant. 

Toutefois, au fur et à mesure que leurs titres s’envolent à la bourse, la pression réglementaire et le spectre d’un démantèlement s’accroissent sur ces géants qu’on accuse d'être devenus trop puissants. Le prochain président élu à la Maison Blanche, quelle que soit sa couleur politique, s’attèlera probablement à une réglementation plus stricte du secteur technologique. Cela inclurait une action plus forte en matière de politique de concurrence, d'application des règles antitrust, de politique de protection de la vie privée et de cybersécurité. Dans le passé, de nombreux exemples ont montré que le contrôle réglementaire a fait baisser la croissance des ventes, les multiples d'évaluation et les cours des actions d’acteurs pourtant bien établis; AT&T et IBM dans les années 1970 ainsi que Microsoft à la fin des années 1990 en sont quelques exemples.

Une approche fondamentale active qui évite l’enthousiasme démesuré pour les gagnants d’hier et intègre le fait que le cadre réglementaire peut générer des opportunités aussi bien sur le côté long que short intéresse ainsi particulièrement les investisseurs avertis.

Le fonds UCITS Schroder GAIA Contour Tech Equity

Schroder GAIA Contour Tech Equity est un fonds d'actions long/short qui investit dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications (TMT) au niveau global. Le fonds cible les entreprises mal-évaluées, en cherchant à obtenir des rendements positifs dans toutes les conditions de marché tout en limitant le risque de baisse.

Points forts de la stratégie
  • Faible exposition nette au marché, généralement comprise entre -25% et 25 (faible beta)
  • Univers large et diversifié caractérisé par une forte dispersion des entreprises, créant une abondance d'opportunités. Ne se restreint pas aux larges capitalisations comme les GAFAM, mais s’expose aussi aux petites et moyennes capitalisations.
  • Effort de recherche s'appuyant sur une solide compréhension de l'industrie
  • Combine une analyse descendante des tendances technologiques en évolution et une analyse ascendante fondamentale des entreprises et de leurs risques idiosyncrasiques
  • L'accent est mis sur la génération d'alpha, à la fois sur le côté long et le côté short du portefeuille
  • Géré par David Meyer de Contour Asset Management, gérant d’actif spécialisé dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications, ayant son siège à New York

 

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