Dans le monde, 23% des émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation d’énergie proviennent des transports. Pour résoudre ce problème, on voit que l’attention se porte de plus en plus nettement sur l'amélioration de l’efficacité énergétique de tous les types de véhicules et sur l’élimination du carbone dans le secteur des transports. De nouveau, c’est l’Europe qui ouvre la voie, ce qui, une nouvelle fois, crée des opportunités d’investissement. Il existe un secteur durablement prometteur: le secteur ferroviaire.

Le contexte réglementaire et politique en Europe est de plus en plus favorable à la «mobilité propre», c'est-à-dire aux modes de transport respectueux de l’environnement. Le Pacte vert pour l’Europe s'élevant à 750 milliards d’euros contiendra un budget pour les infrastructures de transport et un fonds d’innovation. En outre, la Commission européenne veut faire de 2021 «l’Année du rail». Plus récemment, les plans pour la relance verte de l’Union européenne après la crise du coronavirus ont inclus un programme «Shift2Rail» (une initiative conjointe ferroviaire européenne), financé à hauteur d’un milliard d’euros.

Le secteur des transports est responsable de près de 31% des émissions de CO₂ liées à la combustion de carburants dans les 27 pays de l’Union européenne. Le transport ferroviaire ne représente que 1,5% de ces émissions, contre 71% pour le transport routier et 12,6% pour le transport aérien.

Selon l’Union internationale des chemins de fer, les avantages environnementaux des chemins de fer découlent de quatre aspects fondamentaux.

1. Forte capacité – réduire la consommation de carburants et les émissions par unité de capacité et de trafic.
2. Électrification – permettre l’utilisation de sources renouvelables d’énergie.
3. Raccordement au réseau en permanence – permettre l’interaction automatique avec le réseau d’électricité. Il est nécessaire de développer des réseaux électriques intelligents, en particulier, qui permettent d’ajuster la consommation d’électricité aux besoins.
4. Vitesse – des vitesses plus élevées (plus de 250 kilomètres par heure) augmentent l’efficacité énergétique du système de transports.

Si certains champions de la mobilité propre comme Alstom sont bien connus du public, il existe une entreprise qui passe inaperçue: Knorr-Bremse. Elle se situe au sein de la chaîne de valeur de la mobilité propre et elle est l’un des leaders mondiaux en matière de fourniture de systèmes de freinage pour les trains et les camions. Selon nous, Knorr-Bremse est bien positionnée dans ce monde en transition vers des modes de transport plus verts, et dont l’efficacité énergétique s’améliore.

Knorr-Bremse a à cœur de promouvoir les innovations pour des solutions durables dans le secteur de la mobilité. L’objectif du groupe est de contribuer à améliorer la sécurité, l’efficacité et la fiabilité des voies de chemin de fer et des routes dans le monde. Knorr-Bremse intègre des procédures d’écoconception dans son processus de développement de produits, en «intégrant des critères de protection de l’environnement dans un service ou dans le cycle de vie d’un produit.» L’objectif principal de cette démarche est «d’anticiper et de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement liés à la fabrication, à l’utilisation ou à l’élimination des produits.»

Des clients importants comme Alstom voient déjà les avantages réels de l’approche de Knorr-Bremse. Par exemple, la société a repensé la conception de l’un de ses robinets de freins pour les trains. Résultat? L’entreprise a été en mesure de réduire l’empreinte carbone du dispositif d’environ 52% au cours de son cycle de vie (de la fabrication à la fin de vie).

À l’avenir, le groupe se donne pour objectif de «(continuer à) développer des produits et des technologies durables.» Il vise à atteindre cet objectif de différentes manières. Au sein de sa branche ferroviaire, les initiatives liées à l’efficacité énergétique englobent la mobilité verte et les coûts du cycle de vie. Au sein de sa branche routière, la société met l’accent sur la réduction des émissions et l’électromobilité. Elle prévoit aussi d’embaucher un plus grand nombre de spécialistes en écoconception. Ces engagements montrent une intention claire d’investir pour l’efficacité énergétique.

Hors Europe, environ 16% des ventes de Knorr-Bremse sont effectuées en Chine. Fait encourageant, la deuxième plus grande économie du monde a pris pour la première fois des engagements forts pour la réduction de ses émissions, parmi lesquels des plans pour plafonner les émissions de CO2 avant 2030 et un objectif de neutralité carbone d’ici 2060. Les politiques et les investissements relatifs au transport ferroviaire auront vraisemblablement un rôle à jouer pour atteindre ces objectifs. Knorr-Bremse pourrait profiter de cette transition.

Le Pacte vert pour l’Europe confirme que la région prend au sérieux la lutte contre les principaux défis auxquels le monde fait face, avec une attention particulière portée aux transports qui permettent de minimiser les émissions de carbone et autres gaz à effet de serre. Nous pensons donc que les chemins de fer joueront un rôle de plus en plus important dans les infrastructures de transport de l’Union européenne. Cela permettrait aux sociétés comme Knorr-Bremse de passer sur le devant de la scène.

Les entreprises ont été sélectionnées uniquement à des fins d’illustration pour présenter le style d’investissement décrit dans le présent document ; elles ne constituent pas une recommandation d'investissement et ne sont pas révélatrices d’une quelconque performance future. Capital à risque.

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