L’énergie nucléaire représente une source d’électricité propre, efficace et essentielle, utilisée pour répondre à la demande mondiale croissante en énergie.
L'énergie nucléaire, qui utilise l'uranium pour produire de l'électricité avec une faible empreinte carbone, existe depuis des décennies, mais la technologie et la matière première sous-jacente suscitent un regain d'intérêt alors que le monde cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles, et que les nations s'efforcent de renforcer leur sécurité énergétique. La transition des énergies fossiles vers des sources d'énergie verte, telles que l'énergie solaire et l’énergie éolienne, est en bonne voie, mais elle ne peut se réaliser du jour au lendemain. Compte tenu du décalage entre les périodes de pic de production et de pic de demande ainsi que des coûts élevés de stockage des batteries, cela signifie qu'il subsiste un besoin constant de sources d'énergie à la demande, telles que l'énergie nucléaire, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.
L’énergie nucléaire représente une source d’électricité propre, efficace et essentielle qui est utilisée pour répondre à la demande croissante en énergie dans le monde. Elle peut générer de l’électricité à grande échelle tout en minimisant les émissions de gaz à effet de serre. Cela permet aux pays d’étendre leur réseau électrique et d’augmenter leur consommation d’électricité tout en limitant la pollution de l’air. En résumé, l'énergie nucléaire joue un rôle crucial pour combler les insuffisances de production associées à la transition énergétique vers la neutralité carbone.
L’uranium est le combustible qui permet aux centrales nucléaires de produire de l’électricité, et la demande pour cette matière première est déterminée principalement par la production mondiale d’énergie nucléaire. Une seule pastille d’uranium, qui est légèrement plus grosse que la gomme d’un crayon, renferme l’équivalent énergétique d’une tonne de charbon, de trois barils de pétrole ou de 480 m3 cubes de gaz naturel. L’uranium est un métal radioactif lourd et dense, ce qui en fait une puissante source d’énergie. L’extraction de l’uranium implique généralement sa récupération dans le sol à l’aide de méthodes d’extraction minière à ciel ouvert, de mines souterraines ou les méthodes d'extraction in-situ (ISL). L’ISL, qui consiste à injecter une solution appelée lixiviant dans le sol pour dissoudre l’uranium et le séparer du reste de la formation rocheuse, est la méthode d’extraction privilégiée, car elle est plus rentable et plus respectueuse de l'environnement que l’exploitation minière à ciel ouvert ou souterraine.
L’uranium peut être trouvé dans de nombreuses régions du monde, mais le Kazakhstan, le Canada, la Namibie et l’Australie en étaient les principaux producteurs en 2022.
L’énergie nucléaire reste l’une des rares sources d’électricité qui combine une production à grande échelle, des faibles émissions de gaz à effet de serre, avec des coûts comparables à ceux des centrales électriques traditionnelles fonctionnant avec des combustibles fossiles. À l'instar des centrales électriques au charbon ou au gaz naturel, les réacteurs nucléaires produisent de l’électricité en générant beaucoup de chaleur. Cette chaleur engendre de la vapeur qui fait fonctionner une turbine reliée à un moteur électrique. À mesure que la turbine tourne, le moteur électrique produit de l’électricité. Cependant, dans les centrales nucléaires, la chaleur générée provient de la fission des atomes d’uranium 235 au cours du processus, et non de la combustion de combustibles fossiles.
La fission nucléaire produit une quantité d’énergie de plusieurs milliers de fois supérieure que celle libérée lors de la combustion de quantités similaires de combustibles fossiles, ce qui fait de l'énergie nucléaire une méthode très efficace de production d'électricité à grande échelle. De plus, les coûts continus en combustible pour les centrales nucléaires tendent à être assez faibles en raison de la faible quantité de matière nécessaire pour alimenter la centrale.
Dernièrement, les tensions géopolitiques ont agité les marchés de l'énergie, et les objectifs ambitieux de neutralité carbone et d’indépendance énergétique pourraient être difficiles à atteindre avec les seules énergies solaire et éolienne. Par conséquent, de nombreux gouvernements changent de position sur l’énergie nucléaire, une autre source d’énergie verte. Au 30 juin 2023, il y avait 436 réacteurs opérationnels dans le monde, représentant 10,0% de la production mondiale d’électricité, et 59 réacteurs en cours de construction.8 Les économies émergentes, telles que la Chine, la Corée du Sud et l’Inde sont à l'avant-garde de cette transition, et la demande accrue provient principalement de pays dotés de populations importantes qui doivent faire face aux problèmes de demande importante d'électricité et de pollution de l'air croissante, comme l'Inde et la Chine. La Chine représente le plus grand marché mondial pour l’uranium, et elle envisage d’augmenter considérablement ses capacités de production d’énergie nucléaire. Le gouvernement chinois prévoit d’investir 440 milliards de dollars dans des réacteurs nucléaires au cours des 15 prochaines années, avec pour objectif la production de 200 gigawatts d’énergie nucléaire d’ici à 2035. L’augmentation de la demande d’uranium due aux nouveaux réacteurs pourrait maintenir le prix de la matière première à un niveau élevé et le faire grimper, exercer une pression à la hausse et créer des opportunités d'investissement.
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Malgré la croissance attendue de l’énergie nucléaire et l’augmentation corrélée de la demande en uranium, investir dans cette matière première s’avère parfois difficile. L’uranium se négocie avec une faible liquidité sur les marchés à terme, et il existe des restrictions de détention du fait de son utilisation dans la production d’armes. En conséquence, il y a plus de subtilités dans une exposition à l'uranium que dans la négociation d’autres matières premières plus couramment échangées, telles que le pétrole ou l’or. Les solutions courantes consistent à acheter des actions de sociétés exploitant des mines d’uranium ou des fonds négociés en bourse (ETF).
Les titres individuels offrent potentiellement un effet de levier sur le prix de la matière première sous-jacente, compte tenu des coûts fixes élevés associés à l’exploitation minière. Cependant, les titres individuels des sociétés minières d’uranium peuvent potentiellement comporter des risques intrinsèques élevés, en raison de la nature ésotérique de l’industrie. Mais l’accès par le biais d’un large panier d’actions de sociétés exploitant des mines d’uranium et de producteurs de composants nucléaires à l'échelle mondiale pourrait contribuer à atténuer certains de ces risques.
Pour cette raison, nous pensons qu’investir dans les ETF d’uranium peut être une méthode efficace et rentable.
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