Convictions & Perspectives – Q1 2022

DNCA

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Retrouvez les vues macroéconomiques de DNCA Finance au terme du premier trimestre 2022.

Les résultats des entreprises au T4 sont globalement ressortis supérieurs aux attentes grâce à une bonne reprise de l’activité en 2021 après la levée des restrictions sanitaires. Cependant, les prévisions de plusieurs entreprises sont affectées par l’inflation des coûts et également par les conséquences de la guerre en Ukraine, peu mesurables à ce stade.

Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie en février, des sanctions d’une ampleur inédite (gel des avoirs financiers russes, exclusion de certaines banques du pays du système de transaction swift) contre la Russie ont entrainé des conséquences économiques et financières significatives à l’échelle mondiale. Les marchés ont été pénalisés et notamment les multinationales ayant des activités en Russie. Certaines ont annoncé le retrait du pays. Les annonces d’embargo sur les matières premières produites localement ont provoqué une forte hausse des cours (pétrole, gaz,…).

MACRO-ÉCONOMIE

L’inflation continue d’occuper les devants de la scène. Dans la zone euro, elle a atteint un record à +5,9% sur un an en février, aux Etats-Unis, l’indice CPI ressort à +7,9% sur un an en février ce qui représente la plus forte hausse depuis janvier 1982. En janvier, le FMI a abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à +4,4% vs +4,9% (dans sa précédente estimation d'octobre 2021) pour prendre en compte un ralentissement en Chine de +5,6% à +4,8% (ralentissement de l’immobilier et de la consommation), un ralentissement en zone euro à +3,9% vs +4,3% (pour prendre en compte les effets du variant Omicron) et un ralentissement aux Etats-Unis à +4,4% vs +4,9%.

Au cours du mois de mars, la Banque de France a revu ses prévisions de croissance et prévoit désormais un taux de croissance entre +2,8% et +3,4% en 2022 (vs +3,6% à +3,9%) en raison des incertitudes liées au conflit ukrainien. Dans ce contexte, plusieurs gouvernements ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance. Les économistes sont préoccupés par les conséquences de la hausse des prix de l’énergie et des métaux ainsi que la dépendance de l’Europe au gaz et pétrole russe.

Les principales Banques Centrales ont revu à la hausse leurs taux directeurs en optant pour un discours plus favorable au resserrement monétaire au regard du fort rebond de l’inflation dans la plupart des économies mondiales. En mars, la Fed a augmenté ses taux de +25bps et projette cinq autres hausses pour l’année 2022.

La Banque Centrale d’Angleterre (BoE) lui a emboité le pas avec une hausse de +25bps – la troisième depuis décembre 2020 – mais la BCE a au contraire choisi de laisser ses taux inchangés inchangés jusqu’à la fin de son programme de Quantitative Easing cet été, et ce, en raison de la dépendance de l’Europe aux exportations russes.

éVOLUTION DES MARCHES FINANCIERS

Les marchés européens ont enregistré une forte baisse au T1 2022 (STOXX 600 -6,5%) dans un premier temps à cause du niveau d’inflation qui s’est accompagné d’une hausse des taux et des inquiétudes autour du resserrement des politiques monétaires, puis à partir du milieu du trimestre d’une forte dégradation du contexte géopolitique avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Sur les marchés européens, les secteurs qui ont surperformé pendant ce trimestre sont sans surprise, le secteur de l’énergie (+14,1%) et le secteur des métaux de base (+18,3%), soutenus par les annonces d’embargo sur les exportations russes mais aussi par les perturbations des chaînes d’approvisionnement et le contrôle toujours mesuré de la production par l’OPEP+ (augmentation de l’offre capée à 400'000 barils/jour confirmée début mars, après une hausse similaire en janvier et février). Inversement, les secteurs le distribution (-27,8%) et de la technologie (-16,9%) ont sous-performé à cause de la hausse des taux longs et de la baisse de la confiance des consommateurs dans un contexte d’inflation élevée.

 

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