De nombreuses infrastructures dans les domaines des transports, de l’énergie, des réseaux (électricité, gaz, chaleur), de l’approvisionnement en eau, de l’élimination des déchets ainsi que des infrastructures sociales telles qu’écoles et hôpitaux nécessitent toutefois d’être modernisées ou agrandies. Cela requiert des investissements importants. Sans même parler de la vétusté des installations, la croissance démographique continue de manière systémique: l’urbanisation, les changements de comportement en matière de mobilité ainsi que la décarbonation et la décentralisation de la production d’énergie sont à l’origine de cette situation. La numérisation croissante et l’augmentation inexorable du volume de données à transférer nécessitent également de meilleurs réseaux, ce qui implique à son tour des investissements élevés.

Selon des études, le besoin de capitaux annuel pour maintenir, moderniser ou développer les infrastructures mondiales est estimé à plus de 3’700 milliards de dollars pour les seuls domaines des transports et de l’énergie¹. Il est alors aisé de comprendre pourquoi des sommes colossales seront nécessaires dans les années à venir afin de moderniser et d’étendre routes et ports, de même que pour investir dans des réseaux d’électricité intelligents, et favoriser la rénovation énergétique des bâtiments. Au cours des sept prochaines années, l’UE investira près de 2’000 milliards d’euros dans le pacte vert pour l’Europe, ceci dans le but de créer des infrastructures durables.

A court terme, la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt induite par des taux d’actualisation plus élevés pourrait peser légèrement sur l’évaluation des investissements en infrastructures. Toutefois, les entreprises d’infrastructures de premier ordre disposent d’une forte position sur le marché qui leur permet de procéder à des ajustements de prix, ce qui devrait accroît leur valorisation. Certaines entreprises ont également prévu contractuellement des ajustements automatiques de prix.

Le marché étant hétérogène, la sélection des projets est particulièrement importante pour profiter de ces effets positifs. Ainsi, ce sont généralement les placements réglementés ou dans le cadre desquels les prix et/ou les volumes sont fixés par des contrats à long terme qui génèrent des rendements de dividendes stables.

Les placements en infrastructures se caractérisent généralement par des investissements initiaux élevés, des durées longues, une concurrence limitée, des barrières élevées à l’entrée, des économies d’échelle importantes et une certaine illiquidité. En tant que classe d’actifs, les infrastructures sont particulièrement attrayantes pour les investisseurs disposant d’un horizon de placement à long terme, telles que les caisses de pensions et les assurances, car elles permettent d’obtenir des rendements intéressants à long terme avec un risque calculé, tout en bénéficiant de distributions régulières et élevées, ainsi que d’une protection partielle contre la hausse de l’inflation. En outre, en raison de leur faible corrélation² avec les autres classes d’actifs, les placements en infrastructures peuvent réduire les risques d’un portefeuille LPP et améliorer son rendement.

Depuis de nombreuses années, Swiss Life Asset Managers investit dans des infrastructures mondiales pour les compagnies d’assurance du groupe Swiss Life et sa clientèle tierce. Ses spécialistes en infrastructures gèrent des actifs d’un montant d’environ 9,4 milliards de francs suisses. Plus de 70 investissements ont été réalisés à ce jour pour les 10 solutions de placements proposées. Le portefeuille comprend, outre des participations dans des entreprises européennes et nord-américaines, de nombreuses participations dans des entreprises suisses d’infrastructures du secteur des communications et de l’énergie.

Grâce à deux groupes de placement Infrastructure Globale (avec couverture de change en CHF ou en EUR) sans durée fixe (structure «evergreen») de la Fondation de placement Swiss Life, les institutions de prévoyance suisses bénéficient d’un accès privilégié à la plateforme d’investissement et aux fonds cibles dans lesquels Swiss Life investit également ses propres capitaux. Cela permet de couvrir un profil risque-rendement allant de prudent à équilibré. Les deux groupes de placement se qualifient pour la nouvelle part de placement en infrastructures selon l’OPP 2. Les critères de placement ESG sont pris en compte dans la sélection des investissements en tant que partie intégrante du processus d’investissement.

Vous trouverez de plus amples informations sur notre plateforme de placements en infrastructures ici.