Assurance: l’italien Generali réalise un bénéfice en hausse

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Le numéro un de l’assurance italien a vu son bénéfice net ajusté croître de 7,6% au premier trimestre 2025, à 1,2 milliard d’euros. Les recettes sont quant à elles restées stables (+0,2%), à 26,5 milliards d’euros.

Le numéro un de l’assurance italien, Generali, a vu son bénéfice net ajusté (hors éléments exceptionnels), indicateur souvent utilisé pour les comparaisons, croître de 7,6% au premier trimestre 2025, à 1,2 milliard d’euros. Les recettes sont quant à elles restées stables (+0,2%), à 26,5 milliards d’euros.

C’est un peu mieux qu’attendu par les analystes financiers, qui planchaient sur un bénéfice net ajusté à 1,1 milliard d’euro, selon la plateforme financière Bloomberg. En tenant compte des éléments exceptionnels, le bénéfice net de Generali au premier trimestre 2025 est cependant en baisse de 4,8% sur un an, l’assureur ayant réalisé la cession de TUA Assicurazioni au premier trimestre 2024, ce qui avait gonflé son résultat net l’an passé.

La division liée à l’assurance des dommages a vu ses primes et son bénéfice opérationnel nettement progresser début 2025, respectivement de 8,7% et de 18,7%, notamment grâce à un «nouveau partenariat en Australie» pour Europ Assistance. Le groupe, au coeur de la tempête de fusions et acquisitions qui bouleverse le secteur de la banque et des assurances en Italie, avait déjà réalisé un bénéfice record en 2024, malgré la hausse des intempéries et de leurs coûts.

Sa branche bancaire, Banca Generali, fait l’objet depuis fin avril d’une tentative de rachat par la banque d’affaires italienne Mediobanca, déjà elle même visée par une offre publique d’échange (OPE) hostile de la part de Banca Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde encore en activité.

MPS a d’ailleurs reçu l’aval mercredi de l’autorité italienne de contrôle du secteur de l’assurance (Ivass) pour son entrée indirecte dans le capital de Generali, résultat de sa prise de participation dans Mediobanca. Parallélement, Generali et le gestionnaire d’actifs français Natixis IM s’étaient engagé en janvier dans une alliance pour créer un champion européen de la gestion d’actifs qui pèsera près de 1.900 milliards d’euros.

Cette union est vue d’un mauvais œil par deux importants actionnaires de Generali, le magnat de la construction Francesco Gaetano Caltagirone et la holding Delfin de la famille Del Vecchio, qui redoutent une perte de contrôle sur l’épargne nationale en cas de fusion avec des actifs français. Plusieurs représentants du parti de la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia (FdI), ont fait écho à ces critiques, redoutant que ce futur colosse «s’empare de l’argent de nos épargnants».

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