Consolider ses données pour se protéger des risques

André Müller, Strategy

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Les établissements qui ne consolident pas leurs données risquent la perte de celles-ci et la baisse de leur rentabilité.

Ces dernières années, le paysage bancaire traditionnel suisse a vécu des changements radicaux: pressions internationales sur le secret bancaire et la conformité fiscale, réduction des marges et diminution du nombre d’établissements (à la suite de fusions et d’acquisitions), pour ne citer que ceux-ci.

De nouveaux modes opérationnels, comme la sous-traitance du back-office (BPO) et de l’informatique (ITO) ont également vu le jour, tandis que de nombreux systèmes centraux (disparition d’éditeurs, obsolescence des systèmes) ont été changés.

MULTIPLICATION DES SOURCES D’INFORMATION

Conséquence de cette évolution: une importante migration des systèmes bancaires centraux et annexes (CRM, archivage). Les sources d’informations se sont ainsi multipliées et de nouveaux risques sont apparus.

Nouveaux risques? Certains n’hésitent pas à parler de dangers. En effet, tout changement opérationnel entraîne son lot d’aléas et de périls.

La migration d’un système bancaire, par exemple, n’est pas exhaustive dans la reprise des données: seule une partie fondamentale des informations est reprise (migrée) dans le(s) nouveau(x) système(s). La plupart des données historiques, les mouvements ou l’historique de modifications restent dans les anciens systèmes sources respectifs.

Comme les données sont en partie stockées dans des applications hétéroclites, qui ne communiquent pas forcément entre elles, elles deviennent disparates. Ce problème s’accentue dans le temps avec la perte du savoir des vieux systèmes.

UN RISQUE DE PERTE DES DONNÉES

Dans la majorité des cas, l’accès aux données est possible, mais exige des interventions compliquées et chronophages. Dans les pires situations – qui sont plus fréquentes qu’on veut bien l’admettre dans le milieu –, il devient carrément impossible d’utiliser les données, rendues illisibles ou inaccessibles en raison des changements.

Or, une donnée inutilisable est une donnée perdue à jamais. Du coup, l’établissement ne répond plus aux différentes exigences légales ou aux besoins opérationnels.

Le deuxième risque se situe au niveau du coût substantiel du traitement des données, pouvant affecter la rentabilité globale. À travers les coûts de recherche et de consolidation manuelle d’informations dispersées dans de multiples systèmes historiques, d’une part. D’autre part, en raison des coûts de licences liés à l’accessibilité des anciens systèmes legacy et à l’infrastructure nécessaire à leur bon fonctionnement.

DONNER VIE AUX DONNÉES DU PASSÉ, C’EST SE METTRE À L’ABRI DES RISQUES

Pour se protéger de ces deux risques majeurs, les établissements bancaires – ainsi que toute entreprise, quel que soit son domaine d’activité – doivent impérativement centraliser et consolider leurs données, afin de réduire les systèmes sources historiques et simplifier l’infrastructure qui les maintient.

De plus, la centralisation et la consolidation offrent de nombreuses possibilités de recherche et de consultation, grâce à l’harmonisation et l’homogénéisation des informations.

Une agrégation optimale intègre les différents systèmes et permet de nombreuses possibilités de consultation et de navigation intersystème et intertemporelle. Par exemple, accéder à un client et consulter globalement ou en détail l’évolution de ses avoirs et de ses mouvements; ouvrir l’avis d’opération d’origine (fichier PDF, image, etc.) depuis une opération; accéder aux différents documents légaux du client depuis sa fiche signalétique.

Mais aussi centraliser toute l’information du client issue des différentes sources pendant la durée de la relation (ou de rétention légale).

QUEL SYSTÈME CHOISIR POUR CONSOLIDER?

Comment consolider, sachant que les systèmes bancaires centraux ne sont pas conçus pour consolider des données sources différentes? La réponse vient de systèmes externes ouverts et modernes, capables d’aller «récolter» la donnée automatiquement et de la structurer en langage métier.

Aujourd’hui, la technologie permet d’offrir des solutions ultra-performantes d’extractions, de consolidation et de visualisation de l’information. C’est le cas notamment d’eAdvisor Reports, développés par Strategy SA.

Pour choisir le bon système, il est primordial de comparer un certain nombre de facteurs. Car toutes les solutions n’offrent pas le même degré de performance. Tout d’abord, la sécurité et la confidentialité de la donnée, ainsi que la protection optimale des données sensibles, afin de respecter les obligations légales de conservation et de protection des données (CO, RGDPR, FINMA, etc.).

Ensuite, il convient de s’assurer que la solution puisse consolider des données historiques avec des données «live». Enfin, le coût, la performance, l’ouverture et l’autonomie doivent également être considérés.

Cependant, la meilleure technologie et les meilleurs outils ne font pas tout. L’intelligence humaine et la parfaite connaissance du secteur sont indispensables pour construire un tel «ouvrage».

Ainsi, l’établissement peut maximiser ses données tout en économisant du temps et de l’argent.

www.strategy-sa.ch.

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