Abandon des enquête liées à Jean-Claude Bastos

AWP

1 minute de lecture

Le MPC libère le financier suisso-angolais et Quantum Global des accusations de blanchiment d’argent.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a clos toutes les enquêtes liées à Jean-Claude Bastos et Quantum Global. Le financier suisso-angolais et sa société sont ainsi libérés des accusations de blanchiment d’argent.

Avec la clôture de toutes les investigations, Jean-Claude Bastos franchit une étape supplémentaire vers sa réhabilitation complète, indique jeudi Quantum Global. Les accusations formulées contre le financier et sa société, basée à Zoug, sont sans fondement. Les enquêtes ont été closes le 27 juin.

L’abandon de l’enquête, ouverte contre inconnu, fait suite à la libération de prison de l’homme d’affaires en mars dernier en Angola. Un accord à l’amiable avait été trouvé entre son groupe Quantum Global et le Fonds souverain du pays. Toutes les accusations d’infractions pénales portées à son encontre avaient été abandonnées.

Actifs débloqués

La procédure a été close fin juin, confirme le MPC à Keystone-ATS. Ce dernier avait annoncé en mai 2018 avoir ouvert une enquête pour blanchiment d’argent dans cette affaire et mené plusieurs perquisitions. Les autorités suisses enquêtaient sur d’éventuels délits contre le Fonds souverain angolais et la Banque nationale angolaise.

La libération de Jean-Claude Bastos ne permettant plus de prouver l’existence d’une infraction, le MPC n’était plus en mesure d’établir un éventuel blanchiment d’argent en Suisse, précise-t-il.

La Haute Cour angolaise avait rejeté en mars le gel mondial des comptes de Quantum Global et de M. Bastos. Le MPC a par la suite débloqué les actifs gelés du groupe.

Paradise Papers

L’affaire avait surgi à la suite de la publication des Paradise Papers en novembre 2017. De graves accusations contre le groupe Quantum avaient été lancées.

Pour mémoire, après les révélations des Paradise Papers, l’ancienne conseillère fédérale Ruth Metzler avait quitté fin 2017 le comité consultatif du groupe Quantum. Elle avait alors expliqué sa décision par les graves accusations sur de «prétendues pratiques commerciales en Angola».

A lire aussi...