• Un difficile compromis - Le vieillissement a aggravé les pénuries de main-d'œuvre, ce qui a pour effet d’augmenter le coût de la maîtrise de l'inflation. Nous pensons que la Réserve fédérale s'accommodera d'une certaine inflation, c'est pourquoi nous préférons les obligations indexées sur l'inflation.
• Contexte de marché - Les actions ont légèrement progressé, augmentant de plus de 10% par rapport à leur niveau le plus bas d'octobre. Elles ne reflètent pas la récession que nous attendons. La courbe des taux reste profondément inversée.
• Semaine à venir - L'offre de main-d'œuvre est un facteur majeur pour déterminer le coût de la récession en essayant de maîtriser l'inflation. C'est pourquoi les données sur l'emploi de cette semaine sont essentielles pour la Fed et les marchés.

Nos vues stratégiques à cinq ans et plus sont positionnées pour le nouveau régime caractérisé par une plus forte volatilité des marchés et de l’économie. Nous surpondérons davantage le crédit investment grade en raison de rendements attrayants et des bilans sains d’entreprises qui peuvent résister à la légère récession que nous prévoyons. Nous restons légèrement surpondérés en actions des marchés développés. Nous pensons que le rendement global des actions au cours de la prochaine décennie sera supérieur à celui des actifs à revenu fixe, même si les actions subissent une baisse à court terme.

La part de la population américaine qui travaille ou cherche un emploi est toujours inférieure aux niveaux d'avant la crise. Ce déficit ne sera pas rattrapé - une part plus importante de la population dépassant l'âge normal de la retraite – ce qui constitue une contrainte majeure. Il est donc difficile pour l'économie de fonctionner aux niveaux d'activité actuels sans alimenter l'inflation. La Fed devrait écraser l'activité pour ramener l'inflation vers sa cible. Nous pensons que la Fed provoquera une récession, avec une inflation persistante. Nous sommes sous-pondérés en actions et favorisons les obligations indexées sur l'inflation.