Les tensions entre Israël et l'Iran étant pour l’heure apaisées, il est temps de dissiper les craintes géopolitiques et de redéployer les capitaux. Restez diversifiés et disciplinés, car la prochaine source de volatilité pourrait ne pas être géopolitique. Les marchés se réveillent avec ce qui semble être la fin de la dernière confrontation entre Israël et l'Iran.
Après des semaines de frappes, de rhétorique et d'anxiété mondiale, les deux parties semblent avoir atteint un point d'épuisement mutuel. Les représailles attendues de l'Iran après la frappe américaine sur ses sites nucléaires n'ont jamais dépassé le stade de la condamnation verbale et des gestes symboliques. Pour l'instant, l'affaire paraît close - non pas par une résolution, mais par l'usure.
Pour les investisseurs, c'est l'occasion de commencer à réduire la prime géopolitique. Le pétrole a reculé par rapport à ses récents sommets, la volatilité des actions s'atténue et les valeurs refuges commencent à s'essouffler. Le message à retenir est le suivant : profitez-en pour redéployer vos liquidités de manière mesurée tout en tenant compte des risques. Si la guerre a disparu des radars pour l’heure, cela ne signifie pas que nous entrons dans une période de calme - de nouveaux points de pression émergeront, qu'ils soient économiques ou politiques. Mais ceux-ci sont plus courants et plus propices à l'investissement.
Les tensions géopolitiques s'estompant, les investisseurs devraient commencer à réduire la prime de risque qui s'est accumulée ces dernières semaines. Il ne s'agit pas d'un appel à une prise de risque généralisée, mais d'un redéploiement mesuré des liquidités vers les actifs qui sont généralement les plus performants dans les phases de normalisation de début de cycle.
Les valeurs financières et industrielles devraient bénéficier de la stabilisation des prévisions macroéconomiques, tandis que les actions asiatiques et européennes offrent des points d'entrée attrayants grâce à leurs valorisations et à la résistance de leurs bénéfices. Les petites et moyennes capitalisations pourraient surperformer à mesure que les liquidités reviennent dans les segments plus sensibles au cycle. La clé est la discipline : la reprise du risque doit être progressive et sélective, car de nouveaux points de tension - qu'ils soient économiques, politiques ou liés à la politique - sont susceptibles d'émerger en lieu et place des craintes géopolitiques qui s’estompent.