BCE: un nouvel exercice plus compliqué que prévu

Nicolas Forest, Candriam

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En cette première réunion de l’année, le nouvel exercice de la banque centrale européenne s’est avéré un plus compliqué que prévu.

Alors qu’il a maintenu ses taux inchangés, Mario Draghi a confirmé les achats de la banque centrale continueraient aussi longtemps que nécessaire. En soulignant qu’il pourrait même augmenter la taille des achats si nécessaire.
 
Fin octobre 2017, la BCE avait bien réussi son exercice de «tapering» en annonçant la prolongation et réduction de ses achats jusque septembre 2018. Tout paraissant ainsi balisé pour le premier semestre 2018 laissant peu de place à l’incertitude monétaire.

PRÉPARER LE TERRAIN POUR LA FIN DU QE

Pourtant la récente remontée de l’euro a rendu l’exercice délicat. Face à une croissance robuste et des banques centrales mondiales en phase de resserrement, la BCE doit préparer le terrain à la fin de son QE.
 
Même si Mario Draghi a marqué son attention quant à la volatilité de l’euro durant sa conférence, la hausse de la devise européenne semble inexorable se poursuivant même aujourd’hui pour flirter avec les 1,25.
 
Une telle hausse ne devra pas être trop forte au risque de tuer dans l’œuf la reprise de l’inflation domestique en Europe.

 

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