Zone euro: le chômage en légère hausse en juin

AWP

1 minute de lecture

En juin, le taux de chômage s’est établi à 7,8%, contre 7,7% en mai.

Le chômage a légèrement augmenté en juin dans la zone euro, selon une estimation jeudi de l’Office européen des statistiques Eurostat, qui souligne que son mode de calcul ne permet pas de rendre compte pleinement des conséquences des mesures de confinement.

En juin, mois pendant lequel les mesures du confinement liées au Covid-19 ont commencé à être abrogées dans la plupart des États membres, le taux de chômage s’est établi à 7,8%, contre 7,7% en mai (chiffre révisé).

Cette faible hausse s’explique par le critère utilisé par Eurostat pour définir le chômage, celui du Bureau International du Travail (BIT) qui désigne comme chômeurs «les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines».

Or, si une forte hausse des demandes d’indemnisation chômage a été enregistrée à partir de mars, «une part importante» des personnes inscrites jusqu’alors n’ont plus été considérées comme en «recherche active d’emploi», soit en raison des limitations imposées par le confinement, soit parce qu’elles n’étaient plus disponibles pour travailler, par exemple parce qu’elles ont dû garder leurs enfants.

«Cette situation conduit à des écarts entre le nombre de chômeurs enregistrés dans les agences pour l’emploi et le nombre calculé selon la définition du BIT», explique Eurostat.

Dans l’ensemble de l’UE, le taux de chômage s’est établi à 7,1% en juin, contre 7,0% en mai (chiffre révisé).

Parmi les jeunes (moins de 25 ans), le taux de chômage a progressé en juin à 17% dans la zone euro, contre 16,5% en mai.

La Commission européenne a par ailleurs publié jeudi l’indice de confiance ESI («Economic Sentiment Indicator»), qui continue à progresser en juillet après être tombé au plus bas en avril.

L’indice s’affiche à 82,3 points dans la zone euro, ce qui signifie qu’il a «récupéré environ la moitié des pertes combinées de mars et avril».

Il s’était stabilisé un peu au-dessus de 100 points avant la crise et était descendu jusqu’à 64,8 points en avril.

A lire aussi...