USA: la confiance des consommateurs se redresse mieux qu’attendu en septembre

AWP/AFP

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L’indice de l’Université du Michigan grimpe à 70,1%, contre 67,9% en août, alors que les analystes tablaient sur une amélioration à seulement 69,3%.

La confiance des consommateurs aux Etats-Unis s’est améliorée plus qu’attendu en septembre grâce à la baisse de l’inflation, dans l’attente désormais de l’issue de l’élection du 5 novembre, qui s’annonce serrée entre Kamala Harris et Donald Trump.

L’indice de confiance a grimpé à 70,1%, contre 67,9% en août, selon l’estimation finale de l’Université du Michigan publiée vendredi.

C’est mieux qu’attendu puisque les analystes tablaient sur 69,3%, selon le consensus de Market Watch, et que l’estimation préliminaire, publiée en milieu de mois, était de 69%.

«Même si la confiance reste inférieure à sa moyenne historique, en partie à cause de la frustration suscitée par les prix élevés, les consommateurs sont pleinement conscients que l’inflation a continué de ralentir», a souligné la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué.

«La confiance semble reprendre un certain élan à mesure que les attentes des consommateurs à l’égard de l’économie s’améliorent», a-t-elle ajouté.

Les regards sont désormais tournés vers l’élection du 5 novembre, alors que «de nombreux consommateurs continuent de déclarer que leurs attentes dépendent des résultats des prochaines élections», a précisé l’économiste.

Elle a également indiqué que «par rapport au mois d’août, les consommateurs de tous les partis politiques s’attendent de plus en plus à une présidence Harris, même si environ les deux tiers des Républicains s’attendent toujours à une victoire de Trump».

L’inflation a ralenti en août. L’indice PCE, privilégié par la Fed et publié vendredi également, est ainsi tombé à 2,2% sur un an, contre 2,5% en juillet. L’indice CPI, lui, s’est établi au plus bas depuis février 2021, +2,5% sur un an.

Cette baisse de l’inflation, et la crainte de voir une forte dégradation du marché de l’emploi, ont conduit la banque centrale américaine (Fed) à abaisser ses taux le 18 septembre, pour la première fois depuis 2020.

De nouvelles baisses sont attendues, ce qui devrait faire reculer les taux d’intérêt des prêts octroyés par les banques, et ainsi redonner du pouvoir d’achat aux ménages américains.

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