Une Suisse exemplaire et sans complexe

Communiqué SwissRespect

2 minutes de lecture

La Suisse a conclu des accords d’échange automatique de renseignements (EAR) avec tous les pays intéressés qui répondent aux exigences minimales définies par l’OCDE.

La place financière helvétique a longtemps souffert d’une mauvaise réputation en raison d’une certaine opacité maintenue par le mythe du secret bancaire. Ces temps sont révolus, la Suisse d’aujourd’hui respecte l’ensemble des législations mondiales de transparence fiscale, de suivi de la provenance des fonds et de l’établissement de l’identité des bénéficiaires. Néanmoins, quelques banques étrangères, principalement européennes, mènent une guerre économique pour tenter de tirer parti d’une ancienne image de mauvais élève. SwissRespect souhaite dénoncer des pratiques déloyales menées par des concurrents étrangers.

La place financière helvétique est toujours sous pression, victime d’attaques diffamantes de la part de concurrents européens qui souhaitent attirer sur leurs terres les milliards accumulés en Suisse.

Les déficits des pays de l’Union européenne (UE) s’accumulent et les attaques contre la Suisse et sa place financière sont un moyen facile de détourner l’attention des problèmes internes de finances publiques. Au sein même de l’UE, une autre bataille est menée depuis l’Allemagne et la France, afin de rapatrier des fonds investis sur place financière londonienne. La guerre économique fait rage, et la mauvaise foi est reine.

Les banques bénéficient en Suisse d’atouts structurels enviables (stabilité politique, fédéralisme, sécurité du droit, équilibre des pouvoirs, décentralisation) sans équivalent en Europe. En premières de classe, elles ont fait leur travail de diligence: conformément aux recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), elles respectent les normes internationales avec rigueur en suivant scrupuleusement une réglementation stricte visant à prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

S’agissant de la transparence fiscale, la Suisse a conclu des accords sur l’échange automatique de renseignements (EAR) conformément aux critères de l’OCDE et avec tous les pays intéressés qui répondent aux exigences minimales définies par l’OCDE. Selon la publication de l’Administration Fédérale des Contributions (10.10.2022), plus de 3.400.000 comptes financiers ont fait l’objet d’un EAR avec 101 pays.
 
De son côté, la Finma (l’organisme suisse de surveillance des banques et des marchés financiers) veille attentivement à ce que les normes internationales de surveillance prudentielle soient respectées par tous les intermédiaires financiers.

Pourtant, des établissements financiers européens tentent de dissuader leurs clients de détenir des fonds en Suisse en prétextant des problèmes fiscaux ou en causant sciemment des complications de toutes sortes, dans l’espoir de les contraindre à rapatrier leurs avoirs détenus en Suisse. Les exemples se multiplient et ces pratiques de contrainte dirigées contre les épargnants sont inadmissibles.

Aujourd’hui, le secret bancaire a été adapté. Il est temps de faire cesser des rumeurs sans fondement, ainsi que des pratiques déloyales qui entravent sciemment la libre circulation des capitaux et qui pénalisent ainsi les acteurs d’une industrie qui pèse très lourd dans la production de valeur nationale.

Les banques et les gérants de fortune suisses ont également des atouts enviables: une capacité unique au monde de servir une clientèle internationale, avec des investissements multi-pays, multi-marchés et multi-devises. Une concurrence loyale est bienvenue, car elle permet l’essor de nouvelles technologies, de l’innovation et une plus grande satisfaction des clients. Mais lorsque quelques opérateurs concurrents étrangers choisissent la voie de la désinformation pour acquérir de nouveaux clients, cela revêt indéniablement des atours de guerre économique.

Une enquête interne sur les banques suisses (Cf. communiqué de presse, 18.5.2021, Swiss Banking) révèle d’ailleurs qu’elles sont perçues positivement par la majorité des personnes interrogées, qui les jugent fiables, sûres et importantes en termes d’emploi. Cette bonne image résulte de la combinaison de trois facteurs principaux: performance économique, responsabilité sociale et expériences positives des clients au quotidien.

On pourrait ajouter que la Suisse financière est définitivement un bon élève puisque plus de 60% des établissements bancaires helvétiques auraient, selon une étude de Price Waterhouse Coopers («la place financière fait le point sur ses engagements climatiques», 24.8.2022) pris des engagements en matière de neutralité carbone. C’est bien plus que la moyenne mondiale qui s’élève à 38%.

En conclusion, nous invitons les autorités helvétiques, ainsi que les représentants de la place financière suisse, à investir dans la promotion de notre industrie financière et bancaire et à défendre celle-ci face aux attaques déloyales et mensongères dont elle fait l’objet en rappelant que les valeurs helvétiques qu’elle applique sont parfaitement en ligne avec les standards les plus stricts.

 

Note de la rédaction: Ce texte a été publié dans l’édition de novembre de WealthGram

 

Sources:
—publication AFC 10.10.22
—«le secteur bancaire suisse est perçu très favorablement» Communiqué de presse, 18.5.2021, Swiss Banking
—«la place financière fait le point sur ses engagements climatiques» PWC, 24.8.2022

A lire aussi...