Polypeptide veut être coté à la Bourse suisse

AWP

1 minute de lecture

Le groupe aux origines suédoises veut faire placer 40% de son capital-actions après l’entrée sur la place zurichoise.

Le producteur de peptides à destination de l’industrie pharmaceutique Polypeptide a l’intention de se faire coter à la Bourse suisse d’ici fin juin. Le groupe aux origines suédoises veut fairçe placer 40% de son capital-actions après l’entrée sur la place zurichoise.

Les fonds levés par cette opération doivent permettre de régler les dépenses courantes, soutenir le développement de la société vers d’autres domaines d’activité et de «profiter d’opportunités de croissance organiques et non-organiques», selon un communiqué publié lundi.

Polypeptide, dont les origines remontent à 1952 et qui dispose de sites de production en Europe, aux Etats-Unis et en Inde, emploie plus de 900 personnes. La société a été officiellement créée en 1996 et a inauguré l’année suivante sa filiale de Torrance aux Etats-Unis.

L’année dernière, l’entreprise a dégagé un chiffre d’affaires de 223 millions d’euros, un résultat brut d’exploitation (Ebitda) de 62 millions et une marge afférente de 27,8%. Elle a produit plus de 1 tonne et plus de 200 produits différents à base de peptides.

Ce marché devrait enregistrer une croissance annuelle de 7% sur les cinq prochaines années et afficher une valeur de marché de 44 milliards de dollars d’ici 2025.

La société, qui a racheté en 2017 les activités peptides de Lonza, développe et commercialise des substances médicales basées sur des peptides. Selon ses propres informations, elle est numéro un mondial de ce secteur et produit près de la moitié des médicaments peptidiques autorisés par les régulateurs. Sa part de marché se situe autour de 20% à 25%. L’entreprise est également active dans le domaine cosmétique.

La directrice générale Jane Salik a estimé que la Suisse était l’un des pays les plus «attractifs» au niveau mondial dans le domaine des sciences de la vie. La dirigeante doit être remplacée par Raymond de Vré après son introduction en Bourse.

A lire aussi...