Molecular Partners dans le noir au premier trimestre grâce à Novartis

AWP

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Selon Molecular Partners, les liquidités à disposition assurent le financement des projets jusqu’en 2026.

Le laboratoire biotechnologique Molecular Partners a bouclé son premier trimestre dans les chiffres noirs, grâce à un versement de 150 millions de francs effectué par Novartis pour la reprise en main du développement, de l’homologation et de la commercialisation de l’Ensovibep dans le domaine du Sras-Cov-2.

Le géant rhénan a déjà déposé pour ce faire une demande d’approbation en urgence au pays de l’oncle Sam.

Le chiffre d’affaires a atteint 181,8 millions de francs, a précisé Molecular Partners jeudi soir. Au niveau opérationnel, le bénéfice s’est inscrit à 152,6 millions de francs, alors que le bénéfice net a lui atteint 153,1 millions de francs. Au premier trimestre 2020, l’entreprise avait encore bouclé sur une perte de 18 millions.

Comme l’entreprise n’a encore aucun médicament commercialisé, elle continue à consumer de l’argent si on ne prend pas en compte l’injection ponctuelle de Novartis. A la fin du trimestre sous revue, les liquidités se montaient à 296,2 millions de francs.

Confiance pour 2022

Selon Molecular Partners, les liquidités à disposition assurent le financement des projets jusqu’en 2026. Pour l’année en cours, les charges devraient se monter entre 75 et 85 millions de francs dont environ 9 millions pour les rémunérations en actions.

Les fonds apportés par Novartis doivent servir à poursuivre la stratégie et accorder la priorité à des candidats qui offrent un avantage par rapport à d’autres produits. Molecular Partners continue de soutenir Novartis dans la poursuite de la stratégie globale autour d’Ensovibep.

Si la performance n’inspirait guère les analystes, les détenteurs de capitaux semblaient l’accueillir avec soulagement. Vendredi matin, la nominative Molecular Partners rebondissait d’un cinquième, mais conservait un retard de plus de 66% sur son niveau de début d’année. Le titre, qui culminait encore à près de 29 francs mi-janvier, se négociait autour de 7,30 francs.

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