Le LSE discute d’un rachat de Refinitiv

AWP

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Le groupe boursier britannique explique que si les discussions se concrétisaient, il achèterait Refinitiv pour 27 milliards de dollars.

Le groupe boursier britannique London Stock Exchange (LSE) a annoncé qu’il discutait avec des fonds d’investissement liés à Blackstone ainsi qu’avec Thomson Reuters en vue d’une possible acquisition du fournisseur américain de données Refinitiv. La transaction se chiffre à 27 milliards de dollars.

Le LSE a publié un communiqué pendant le week-end pour répondre à des «spéculations de presse», notamment à la publication d’un article du Financial Times qui avait révélé la tenue de ces discussions en fin de semaine dernière.

Dans son communiqué, le groupe boursier britannique explique que si les discussions se concrétisaient, il achèterait Refinitiv pour 27 milliards de dollars. Il mettrait cette somme colossale sur la table via l’émission de nouvelles actions du LSE.

Au final, les actuels actionnaires de Refinitiv possèderaient quelque 37% des actions du nouveau London Stock Exchange, agrandi par sa nouvelle acquisition, et un peu moins de 30% des droits de votes au sein du nouveau groupe fusionné.

Basé à New York, Refinitiv est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de données pour les professionnels des marchés, avec plus de 40.000 sociétés clientes dans 190 pays. Il appartient actuellement à 55% à des fonds d’investissements gérés par le gérant américain de fonds Blackstone et à 45% au groupe de médias et services américano-canadien Thomson Reuters.

Offre enrichie

Le LSE explique que cette acquisition lui permettrait d’améliorer son service aux clients, en enrichissant son offre de données sur les marchés, en diversifiant les produits qu’il propose et en élargissant sa présence mondiale. Il évoque en outre des possibilités de croissance renforcée via les nouvelles technologies.

Le groupe cherche à rebondir après l’échec de sa tentative de fusion avec le groupe boursier allemand Deutsche Börse, bloquée par les régulateurs européens en 2017. Dans un communiqué distinct, Thomson Reuters a confirmé la tenue de discussions.

Le LSE comme Thomson Reuters ont chacun souligné toutefois n’être pas assuré que ces négociations aboutissent. Blackstone n’a pas publié de communiqué dans l’immédiat.

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